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PUBLIÉ LE 09/02/2016 PAR La rédactionLa girondine première vice-présidente du Sénat, Françoise Cartron, est en charge de cette mission, notamment en milieu rural, commandée par les ministères de l’Education Nationale, et Jeunesse et Sports. Cela se traduit par des visites aux intercommunalités, à l’échelon national. Après des visites sur une bonne dizaine de départements, un premier constat est de dire que la qualité constatée en milieu rural, n’a rien à envier au milieu urbain, qui pourrait, selon la rumeur, être mieux doté.
Le projet éducatif global, développé par les « TAP », est de réorganiser la semaine scolaire de l’enfant, avec un temps plus éducatif avec les fondamentaux, suivi l’après-midi d’un temps d’éveil.
La découverte de l’expérience de Noaillan, plusieurs ateliers organisés dans des lieux différents, a permis de voir la richesse des propositions, la qualité des intervenants, tout comme celle des enfants et de leur production.
Le bien être de l’enfant comme souci principalLe débat qui a suivi, avec la participation de près de trente élus, en présence de : Françoise Cartron, vice-présidente du Sénat, Laurence Harribey, maire de Noaillan et conseillère régionale, François Coux, directeur académique des services de l’éducation nationale de Gironde, Pierres-Yves Pacifico, directeur adjoint de la CAF de Gironde, a pu à partir de cette visite dégager la teneur d’autres expériences, de montrer les faiblesses, tant dans l’organisation du temps que dans les difficultés administratives et de mise en œuvre.
En premier lieu chaque collectivité a répondu en fonction de ses besoins, en essayant de coller au mieux à la réalité, avec comme souci principal le bien être de l’enfant. Certains résultats sont exemplaires, même si financièrement cela reste lourd. C’est une question de choix et de volonté. L’exemple de Bieujac et Saint Perdon, communes regroupées en RPI, est à ce niveau plus qu’intéressant, car outre l’aspect financier, il y a eu aussi adaptation du temps, pour que les activités d’éveil puissent être bénéficiaires à souhait pour l’enfant. Le temps destiné à ces activités est hebdomadairement de près de 3 heures, avec possibilité d’user de ce temps en bloc ou en fractionné. Il convient de reconnaitre que le temps idéal est d’1h30.
L’administratif, lourd et complexeCe temps d’activité influe aussi sur les recrutements de personnels, qu’ils soient déjà en poste dans les collectivités, ou recrutés spécialement pour leurs compétences.
Un point important qui a été souligné, est l’aspect administratif, à la fois lourd et complexe. En effet il y a des superpositions de réglementation, entre Jeunesse et Sports et Education Nationale. Le périscolaire entre sous Jeunesse et Sports, d’où application des règles « accueil périscolaire », intervenants possédant le BAFA… L’instruction des dossiers avec ces exigences, prend du temps, et la CAF, est regardante dans le détail. Certains dossiers n’ont pas abouti, faute de traitement adéquat.
Ainsi il serait bon de mutualiser pour cerner l’ensemble des difficultés, et d’arriver à une plus grande efficacité.
En conclusion, il n’y a pas de remise en cause de ce programme, maintenant baptisé NAP, et il est évident que la marge de progression est importante. Cependant pour y arriver, il faut en premier simplifier tout le volet administratif et financier ; en second, arriver à un bon recrutement avec fidélisation des intervenants, améliorer le lien entre les différentes instances locales, harmoniser les agréments et qualifications.
