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PUBLIÉ LE 20/02/2013 PAR Solène MÉRICServices de l’Etat, organisations professionnelles, associations inter professionnelles, chambres consulaires et collectivités territoriales sont donc réunis pour 2 jours à l’Inra de Bordeaux partager et échanger sur les idées à transmettre au niveau national en vue de la conception de la future politique du développement de la Bio en France. Comme le rappelle Hervé Servat, Directeur adjoint de la DRAAF Aquitaine, « la volonté du Ministre est de relancer l’ambition de l’agriculture bio à 2017 avec non seulement l’objectif du doublement des surfaces mais aussi d’aller plus loin en permettant une réflexion autour de outils permettant que l’agriculture biologique se développe de manière durable».
« Pas de grandes envolées lyriques » Autrement dit, durant ces deux jours, sont abordés, les thèmes de « la formation à l’agriculture biologique, la question de la transmission des exploitations biologiques qui peuvent avoir des difficultés à trouver un successeur bio, des réflexions techniques, et globalement l’organisation de la filière jusqu’à la distribution et la communication vers les consommateurs.» De quoi en effet, bien occuper les acteurs présents.
Sur la méthode, Hervé Servat précise que si le ministère a fourni un cadre de questions structuré, l’ambition de ce séminaire aquitain, est bien sûr « de contribuer à la démarche nationale mais également de saisir l’occasion d’une discussion sur l’organisation, les financements et les outils pour l’agriculture biologique aquitaine.»
Quant aux idées émises, on ne vise pas «les grandes envolées lyriques» précise-t-il, mais «des propositions concrètes, qui pourront par ailleurs orienter le prochain programme de la PAC pour 2014-2020 notamment lorsqu’il s’agira de mettre en œuvres ses déclinaisons concrètes».
« Rien préparé à l’avance »A l’issue de ce séminaire, la contribution résultante de ces travaux, sera rédigée par la Draaf et Le Conseil régional, co-organisateur de ce séminaire, pour la faire remonter au Ministère de l’agriculture courant mars. «Pour l’instant, la feuille est blanche», a assuré Hervé Servat aux participants du séminaire. « Nous n’avons rien préparé à l’avance. A vous, d’être réalistes, pragmatiques, de faire des propositions nouvelles, de dire quels sont les dispositifs à conserver et ceux qui ne sont pas bons. Soyez novateurs, impertinents si c’est la manière d’être au plus proche des besoins de la filière. »
Afin d’avoir quelques premières idées, la première matinée du séminaire, avant un travail en atelier, a permis aux participants d’écouter les témoignages de Ralf Tegeler, représentant du Land de Hesse à Bruxelles et de Claude Aurias, président de la Chambre d’agriculture de la Drôme, premier département bio français.
Lire aussi : http://www.aqui.fr/agricultures/le-bio-de-demain-se-reflechit-aujourd-hui,7849.html
