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PUBLIÉ LE 24/02/2012 PAR Nicolas CésarCette réunion a permis de faire un point sur les missions actuelles de l’usine FAI de Blanquefort et les projets à venir. Mais, justement, les nouvelles ne sont pas bonnes. Hier, le numéro 2 de Ford Europe, Mike Flewitt, a indiqué hier que l’un des deux projets susceptibles d’être développés ici, ne se fera pas en Gironde. Et il n’a donné aucun élément sur le deuxième. Les grands élus ont donc insisté sur l’impératif d’atteindre, grâce aux projets, 1 000 emplois dans l’usine et de contribuer ainsi au renforcement du tissu économique local. Ils ont aussi pu rappeler « l’effort financier exceptionnel des collectivités locales en soutien aux investissements à réaliser et, en contrepartie, leurs différentes demandes, telles que votées par l’ensemble des élus en fin d’année dernière », indique les représentants de la CUB, du Conseil général, Régional et de la mairie de Bordeaux, dans un communiqué commun.
1 000 emplois à préserver
Après une reprise du contrôle de l’usine de Blanquefort officialisée en janvier 2011, Ford a présenté un programme d’investissement de 132 M€ (dont près de 7 M€ en recherche et développement), assorti d’un engagement au maintien d’un millier d’emplois dans l’usine. Une partie de ces effectifs – 680 postes environ – devrait être affectée à de nouveaux projets industriels : assemblage de transmissions automatiques, usinage de pièces aluminium pour transmissions automatiques, fabrication de composants de pignonnerie, fabrication de double embrayage, production de carters avant de moteurs Fox et réalisation de modules de transports – racks. « Au regard de ce programme d’investissement, le montant des aides publiques devrait au total s’élever à 25 M€ : 7,5 M€ accordés par l’Etat et 7,5 M€ par les collectivités territoriales – Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général de la Gironde, Communauté urbaine de Bordeaux – plus 10 M€ au titre de l’emploi des salariés (8 M€ pris en charge par l’Etat et 2 M€ par la Région Aquitaine, au travers des organismes paritaires de formation). Le versement de ces aides est évidemment conditionné au maintien effectif des 1 000 emplois que Ford s’est engagé à employer dans l’usine », ont rappelé les collectivités dans un texte commun. Echaudés par les atermoiements de ces dernières années, les politiques et les salariés de Ford Blanquefort sont bien décidés à mettre la pression sur le constructeur et à ne rien lâcher pour préserver les emplois.
Crédit photo : Aqui!
Nicolas César
