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PUBLIÉ LE 04/04/2016 PAR Claude-Hélène YvardIls sont une vingtaine de futurs architectes, de l’école nationale d’architecture et de paysage de Bordeaux, à avoir investi le musée Carmel de Libourne, jusqu’à vendredi. Leur mission, qui n’est pas une commande, est de travailler avec ordinateurs et logiciels de dessins, sur l’avenir des casernes, lieux emblématiques de la ville. En quelques jours, ils doivent s’imprégner de l’histoire de la ville, de son architecture. Ce travail, dirigé par Chantal Callais, architecte et historienne, a pour objectif de faire réfléchir les étudiants aux relations qui existent entre le patrimoine et l’architecture, entre « ce qui est là, les évolutions de la cité au fil du temps, et ce que nos contemporains souhaiteraient laisser à nos descendants.
D’autres villesCe n’est pas le premier Workshop auquel participe l’école d’architecture de Bordeaux. Auparavant, il y a eu Bordeaux, Royan, Chatellerault sur des projet de rénovation urbaine. La ville de Libourne a signé une convention avec l’établissement ce lundi matin pour les casernes. Pour son maire, Philippe Buisson, il s’agit à travers ce Workshop « de nourrir la réflexion, d’ouvrir le champ des possibles pour construire ce vaste projet de rénovation urbaine, pour lequel rien n’est arrêté ». Le travail des étudiants prend ici un rôle d’objet de médiation capable de nourriture et de construire une pensée sur un site en mutation. Cet atelier hors les murs permet également aux futurs architectes de se confronter avec les réalités des questions que se posent décideurs, élus et techniciens. Cela leur sera très utile dans leur avenir professionnel.
Impliquer les LibournaisLes étudiants sont installés jusqu’à vendredi au musée Carmel. Les Libournais peuvent découvrir ces réflexions et ces idées au cours de deux après midi portes ouvertes, demain et mercredi. Des échanges avec les lycées Max Linder, en particulier ceux des options arts, devraient avoir lieu pendant ces deux jours. Vendredi aura lieu la restitution des travaux des futurs architectes devant un jury composé d’enseignants et d’élus, avant l’organisation d’une exposition grand public prévue au début de l’été.
