« Je suis très content de cette décision de justice », se félicite Me Pierre Landete, l’avocat de l’un des deux étudiants. En effet, le tribunal correctionnel de Bordeaux a dispensé de peines les deux jeunes hommes qui avaient « caillassé » la vitrine de la librairie traditionnaliste, en face de l’église Saint Eloi en mai dernier. « Notre acte était un acte de réaction à l’émission des Infiltrés qui nous a choqué », ont expliqué les deux étudiants. Ils ont aussi reconnu que leur geste était idiot, lié à leur état alcoolique, et se sont excusés auprès de la patronne de la librairie.
« Un contexte particulier »
Par conséquent, ces jeunes, qui n’avaient jusque là eu aucune condamnation judiciaire, garderont leur casier judiciaire vide. Par ailleurs, ils étaient également poursuivis pour rebellion auprès des forces de l’ordre. La justice les a relaxés sur cette question. Ils devront donc seulement rembourser les dégâts causés à la vitrine de la librairie. Le montant des réparations est estimé à environ 3 000 euros. Me Landete voit dans cette décision de justice « la reconnaissance d’un contexte particulier ».
Nicolas César