« Quelle ambiance ! Toute l’année, les Boxers nous ont offert un magnifique spectacle ! J’ai l’habitude d’aller voir les matchs de rugby de l’UBB et de football des Girondins de Bordeaux, mais dans cette patinoire, il y a une ambiance vraiment très forte avec les Boxers. C’est un véritable chaudron », lance, émerveillé comme un enfant, Claude, la cinquantaine, venu avec sa fille, célébrer le titre de champion de D1 des Boxers samedi soir à Mériadeck.
Le plus dur commence pour les joueurs et les dirigeantsPlus d’un millier de Bordelais ont fait le déplacement pour vivre ce grand moment historique avec « leur » équipe. Le sourire était sur toutes les lèvres. Ils ont eu le droit à une présentation de leur équipe à l’américaine. Arielle Piazza, l’adjointe au maire de Bordeaux, en charge des sports, est venue leur remettre leur trophée de champion de D1. Mais, une fois les effluves de la fête retombées, les dirigeants du club vont désormais devoir travailler d’arrache-pied. La Ligue Magnus, c’est du très haut niveau. Et, pour rester parmi les quatorze meilleurs clubs français, les Boxers vont devoir franchir un nouveau cap. Lyon, par exemple, qui avait survolé l’an dernier le championnat de D1, a eu de réelles difficultés à se maintenir cette année. Pour cela, le budget des Boxers devrait être augmenté de 25% et atteindre 1,3 million d’euros.