Les anti-OGM manifestent à Gujan-Mestras, ville de Marie-Hélène des Esgaulx


Greenpeace Bordeaux

Les anti-OGM manifestent à Gujan-Mestras, ville de Marie-Hélène des Esgaulx

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Publication PUBLIÉ LE 19/04/2008 PAR Nicolas César

En effet, ce compromis prévoit que le seuil correspondant au sans OGM sera fixé espèce par espèce par le gouvernement sur avis du Haut conseil des biotechnologies, créé par la nouvelle loi. Et cela, dans l’attente d’une définition du sans OGM au niveau européen. Aujourd’hui (le 19 avril), des militants de Greenpeace ont alerté la population girondine sur les députés du département qui ont voté cette loi en faveur des OGM. Ils étaient une quinzaine de militants de Greenpeace Bordeaux ce matin à s’être déplacés sur le bassin d’Arcachon. Symboliquement, ils ont débaptisé la ville de Gujan-Mestras en plaçant des panneaux « OGM Ville » et  » village contaminé » sur les panneaux d’entrée et de sortie de la ville. « Cette action avait pour but d’alerter les citoyens de Gironde et de Gujan-Mestras sur les positions adoptées par les députés Girondins lors du vote du projet de loi OGM », explique Patrick Maupin, coordinateur de Greenpeace à Bordeaux. En effet, les trois députés Girondins, dont Marie-Hélène des Esgaulx, maire de Gujan-Mestras, ont voté, en première lecture, le projet de loi qui autorise la dissémination des OGM. « Un projet, qui se refuse à définir le sans OGM et condamne les filières sans OGM (bio, AOC, labels) », souligne t-il.

Malgré des sondages défavorables
« Mme des Esgaulx ne tient donc aucun compte du sentiment majoritaire des Français qui aux termes d’un sondage CSA/Greenpeace de janvier 2008 se déclarent à 72% attachés à une alimentation sans OGM et 71% d’entre eux souhaitent qu’un produit sans OGM ne contienne absolument aucun élément OGM », rappelle Patrick Maupin. C’est pourquoi, alors que le vote final sur le projet de loi OGM doit intervenir à l’Assemblée nationale à la mi-mai, Greenpeace a décidé de continuer à alerter les citoyens de Gironde dans les prochaines semaines sur la façon dont « leurs députés choisissent de donner un chèque en blanc aux multinationales ou soutenir une agriculture de qualité et de proximité ».

Nicolas César

Crédit Photo : Greenpeace Bordeaux

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