Trois questions à Michelle Laurissergues, Présidente de l’Association Nationale des Acteurs de l’Ecole, sur les 3èmes Rencontres « Au doigt & à l’oeil »


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Trois questions à Michelle Laurissergues, Présidente de l'Association Nationale des Acteurs de l'Ecole, sur les 3èmes Rencontres "Au doigt & à l'oeil"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/12/2012 PAR Solène MÉRIC

@qui!: Mercredi12 décembre, l’An@é organise les 3ème rencontres «Au doigt et à l’œil», intitulées «Savoirs en tête». Cet évènement marque la fin d’un cycle débuté il y a 2 ans par  une réflexion sur « L’école à l’heure des écrans », suivie en 2011 par « De l’intelligence plein les doigts ». Au regard des deux sessions précédentes, quelle est l’ambition de ce troisième volet ?  

En 2010, nous avons évoqué la diversité des écrans et des supports, les pratiques des jeunes, et nous nous sommes interrogés sur l’apport du numérique dans les apprentissages. En 2011, avec la multiplication des usages tactiles et des échanges sur les réseaux sociaux, c’est une réflexion sur l’accès plus direct à l’information et aux ressources que nous avons proposée, abordant déjà la question de l’intelligence collective.

Cette année, voici les questions que nous posons : Comment identifier les savoirs de base utiles dans le contexte informationnel? Sur quels outils pouvons-nous nous appuyer ?  Comment pouvons-nous envisager des modes d’action et de formation différents ? Quelles sont les approches territoriales ?
Si nous considérons que de nombreuses informations sont déléguées aux machines, à l’espace immatériel, quels savoirs essentiels devons-nous construire ?

Ce sont des questions fondamentales à l’heure de la refondation de l’Ecole, au moment où la formation des enseignants est en restructuration, où il s’agit de mutualiser, d’inventer d’autres modes collaboratifs, au moment où les collectivités vont vivre un autre volet de la Réforme Territoriale. Ce sont des questions importantes car l’éducation ne peut aujourd’hui qu’intégrer le numérique et cependant,  cela transforme complètement les pratiques actuelles, c’est une véritable révolution dont il s’agit.


@qui!: Les deux rencontres précédentes s’organisaient en alternant des temps de conférences et des moments dédiés à des démonstrations concrètes d’outils du numérique en lien avec l’école (au sens large). Ce 12 décembre, le même schéma est-il conservé et quels seront les temps forts prévus au programme de cette journée ?

La journée s’organise avec une alternance d’interventions dans la salle plénière et d’ateliers pour permettre d’échanger autour des usages, avec des découvertes technologiques dans des espaces partenaires. Nous avons créé des espaces de discussions, d’échanges de pratiques, de démonstrations avec des outils des ressources et des solutions technologiques.

Dix ateliers, 12 espaces de démonstrations, des conférences et des tables rondes avec 50 intervenants, connus comme Joël De Rosnay, certes, mais tous innovants, qu’ils soient, universitaires, praticiens de terrain, conseillers pédagogiques, élus et responsables administratifs.

 

@qui!: «Savoirs en tête» est annoncé comme le volet final des conférences «Au doigt & à l’œil». Faut-il alors considérer qu’à l’issue de cette journée, on aura fait le tour de la question concernant les relations entre éducation et numérique? Quel avenir pour les rencontres An@é ?  

Ce n’est que le volet final d’une trilogie « Au doigt & à l’œil », l’An@é a toujours créé des événements avec plusieurs aspects d’une même question. En 2013, commence un autre cycle, une autre formule, un autre mode de fonctionnement, de nouveaux partenaires…Mais il faudra attendre un peu pour connaitre nos propositions !

Plus d’infos: www.acteurs-ecoles.fr/

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