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PUBLIÉ LE 06/06/2012 PAR Solène MÉRICPour Nathalie Delattre : « cette démarche de regroupement est assez innovante au niveau national, et elle est regardée de près par nos responsables nationaux. Cette Union centriste et républicaine marque, en Gironde, notre volonté de se rapprocher et de présenter ensemble 9 candidats sur les 12 circonscriptions du département. » Et Joan Taris de compléter qu’avec cette union « nous avons ouvert les portes au-delà de notre mouvement ». En effet au côté des candidats Modem et Parti Radical, on note sous la bannière de l’unité, la présence de Marie-Thérèse Alonzo pour l’Alliance écologiste indépendante candidate dans la 10ème circonscription. Tandem atypique aussi pour la 11ème circonscription, dans laquelle l’union centriste soutient Alain Montangon et Jean-Claude Abanade, l’un étant divers gauche, et l’autre du Centre National des Indépendants et des Paysans…
« Maintenir la parole d’un centre fort »
Si chacun des candidats soutenus par cette coalition reste libre de son slogan et de son programme, ils proclament fièrement avoir comme point commun « la volonté de maintenir la parole d’un centre fort composé de gens raisonnables et modérés quelque soit leur tendance politiques, à droite ou à gauche ».
« Ne pas être noyé au milieu de l’UMP », c’est également ce qui a motivé Frédéric Lataste du Nouveau Centre à rejoindre la démarche. Un choix qui le met en porte à faux de son parti qui, en Gironde, s’est rallié aux candidats UMP. Au centre du centre, l’union n’est donc pas totale, mais comme l’ont rappelé Joan Taris et Nathalie Delattre, « nous n’excommunions personne et nous continuerons à tendre la main. Une telle union est la seule alternative à la montée des extrêmes et à la bipolarisation de la vie politique ».
