Législatives : large victoire historique de la gauche en Gironde


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Législatives : large victoire historique de la gauche en Gironde

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2012 PAR Nicolas César

En Gironde, la gauche remporte pas moins de 11 sièges sur 12. « Il y a un tsunami PS en Aquitaine », a reconnu ce soir Nicolas Florian, le candidat UMP, battu par la socialiste Michèle Delaunay dans la 1ère circonscription. Un peu plus tôt, Alain Juppé avait lui aussi concédé que « la défaite était nette ». « L’issue du scrutin confirme la victoire du 6 mai dernier. La majorité forte dégagée ce soir par les Français témoigne d’un besoin intact d’une politique fondée sur la justice et l’équité. Les Français et les Girondins nous ont accordé une confiance dont nous devrons nous montrer dignes », a déclaré, quant à lui, Ludovic Freygefond, le premier secrétaire fédéral du PS en Gironde. Ces législatives marquent aussi un léger renouvellement d’une partie de la classe politique en Gironde.

Victoire historique du PS dans la 1ère circonscription de Gironde
Encore inconnue il y a quelques semaines, Sandrine Doucet a montré en battant Chantal Bourragué dans une première circonscription de Gironde, détenue par la droite depuis 133 ans, qu’il faudra compter sur elle dans les prochaines années au niveau local. Dans la sixième circonscription, Marie Récalde, nouvelle figure montante du PS girondin aussi, succède avec une belle victoire (63,43% des voix) au maire PS de Mérignac, Michel Sainte-Marie. A saluer également, l’élection de l’ex député européen, Gilles Savary, pro-LGV, qui obtient 63,49% des voix dans un territoire hostile à l’arrivée de la ligne à grande vitesse… A noter, enfin côté UMP, la défaite de Jean-Paul Garraud. Celui qui avait prôné un rapprochement avec le FN au niveau national et a perdu le soutien d’Alain Juppé pendant l’entre-deux-tours, a été défait par le jeune Florent Boudié. « La circonscription s’est exprimée et a donné son avis après l’appel très net de Jean-Paul Garraud à une alliance masquée avec le Front national », a-t-il souligné. « Partout en France, quand il y a eu confusion avec les valeurs du FN, cela n’a pas été payant », observe Alain Juppé, qui a lancé un appel à un travail sur les valeurs de l’UMP. A droite, cette lourde défaite laissera des traces. Des dissensions sont apparues au grand jour au cours de cette campagne et la guerre des « chefs » ne fait que commencer…

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