Le TER-GV pourrait débarquer en Aquitaine en 2020


DR

Le TER-GV pourrait débarquer en Aquitaine en 2020

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 27/11/2010 PAR Nicolas César

Le concept est séduisant. Il s’agit de diviser par deux le temps de trajet des lignes régionales. Ainsi, on pourrait faire Bordeaux-Agen en 30 minutes avec le TER-GV contre plus d’une heure aujourd’hui. Ecologique, économique, « ce mode de déplacement permettrait de désengorger les routes d’Aquitaine et de réduire les émissions de gaz à effet de serre », relève Bernard Uthurry, premier vice-président du conseil régional d’Aquitaine. Pour lui, « cela pourrait dynamiser le fret ». « Nous faisons désormais Bilbao-Madrid en 2h30 en train, contre 5h30 auparavant », souligne Luis Miguel Castillo, de la direction des grands projets à ETS « Y basque ». De leur côté, Hubert Peugeot, directeur commercial d’Alstom et Jacques Blain, son homologue à Bombardier, ont, quant à eux, insisté sur la nécessité pour la Région Aquitaine de choisir entre les deux modèles disponibles à ce jour, soit 200km/h ou 300km/h.

C’est plus rapide, mais aussi plus cher

A ce jour, aucune décision n’a été prise puisqu’il s’agissait avant tout d’une réunion d’information. D’ailleurs, le public était nombreux. Près d’une centaine de personnes s’était déplacée. De nombreux questions ont été posées sur le coût de ces trains, le maillage du territoire, la complémentarité avec les TGV, auxquelles Frédéric Perrière de RFF a tenté de répondre. Car, en effet, prometteur lorsqu’il s’agit de moyennes distances (100-200 km), le TER-GV a cependant un problème : son prix. Il est en effet plus cher de faire rouler des trains sur une LGV que sur une ligne classique. De plus, il faut que la ligne soit relativement peu utilisée, de façon à éviter des problèmes de saturation, dans la mesure où les TERGV sont souvent moins rapides que les TGV. En réalité, la qualité du réseau et la faisabilité du projet dépendent de l’investissement que pourra y mettre la Région Aquitaine. « Avec la réforme des collectivités territoriales, nous manquons de visibilité sur nos budgets, mais nous avons très envie de mettre en place le TER-GV en Aquitaine », a conclu Bernard Uthurry.

                                                                                                                    Nicolas César
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles