« Diversifier les débouchés, mieux répartir la valeur entre producteurs et consommateurs, et soutenir une agriculture péri-urbaine en participant au maintien des ceintures vertes », tels sont les enjeux du développement des circuits courts et de proximité rappelés par Jean-Pierre Reynaud. A ceux-là il ajoute également l’opportunité de « répondre à la demande croissante des consommateurs pour plus de qualité et de proximité ». Si le soutien à l’agritourisme, à l’agriculture biologique ou encore à l’agriculture respectueuse de l’environnement par le Conseil régional, participe, de manière incidente au développement des marchés de proximité, le plan annoncé ce lundi se veut cette fois tout à fait spécifique aux modes particuliers de production et de distribution que sont les circuits courts.
Voté à l’unanimité
Dans cette logique, l’ensemble des mesures qu’il contient s’organise autour de quatre axes que sont la production, la transformation, la promotion et la commercialisation, et enfin l’accompagnement et la structuration. Au total, figurent donc dans ce plan des mesures visant notamment à favoriser l’installation en circuits courts ou à soutenir les investissements collectifs des CUMA. Dans son axe « commercialisation », le plan régional prévoit par exemple des mesures destinées à optimiser les ventes en circuits courts en dehors de l’exploitation, sur le modèle des paniers frais ou des AMAP. Enfin, en « Accompagnement et structuration » le plan prévoit par exemple des mesures relatives à la formation des agriculteurs voulant se lancer en circuits courts ainsi qu’un dispositif d’accompagnement des démarches collectives émergentes. Afin d’assurer le suivi et l’évaluation des différents dispositifs qu’il envisage, le document prévoit également la mise en place d’un Comité régional des circuits courts qui se réunira annuellement. Loin de faire débat, ce plan d’action, au contraire bien accueilli par les élus de tous bords a été voté à l’unanimité.
Solène Méric
Photo: Aqui.fr