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PUBLIÉ LE 14/02/2013 PAR Aurélie GruelTissus, scotch, carton, papiers, autant de matériaux s’amoncellent sur les tables de la salle de préparation du Centre d’Animation. On note la présence d’une dizaine d’animateurs afin de suivre une formation visant à leur expliquer la conception des costumes qu’ils devront faire appliquer aux groupes d’enfants qu’ils encadrent. Des enfants âgés de 6 à 12 ans répartis dans quatre centres d’animations bordelais. Jessy Jacques, animatrice au « Centre Bastide-Benauge » appartenant à la CAQB ainsi Centre d’Animation des Quartiers de Bordeaux, témoigne : « J’encadre environ 12 enfants âgés de 6 à 12 ans pour le carnaval. Ils devront réaliser leur costumes et une chorégraphie, ce ne sera pas facile. Il va me falloir de l’imagination !». Le ton est donné. Rappelons-nous l’an dernier.
L’an passé, on comptait environ 30 à 40.000 personnes affirme Eric Roux, président de l’Association Rock School Barbey, grande salle de spectacle à Bordeaux. « Cette année, l’événement sera d’autant plus impressionnant que la circulation de la Parade ouvrira le pont Jacques Chaban-Delmas. Deux temps forts pour la ville de Bordeaux, qui auront tous deux pour but de dynamiser la Rive-Droite. Une chose est sûre, il va y avoir du spectacle ! » poursuit-il. Le Carnaval des Deux-Rives, regroupe cette année pas moins de 7 communes. La CUB soutient alors financièrement ce projet. L’enveloppe globale s’élevant à plus de 260 000 euros. Une organisation grandiose qui relie environ 3000 personnes entre les animateurs des centres, les associations et les membres du défilé.
Des outils à bas prix, pour défilé pas cher et joli
On note cette année, pour la seconde fois, la présence de deux plasticiennes et du costumier Patricio Luengo, de l’association « Les Grandes Personnes » située à Aubervilliers. Ils donnent des cours lors de formations aux animateurs des différents centres d’animation de la CUB, pour la réalisation des costumes. Des tenues créées à partir de matériaux basiques tels que le papier, le carton ou encore le scotch. Des outils à bas prix, pour défiler pas cher et joli. Doris Amora, l’une des deux plasticiennes nous dit : « On utilise exclusivement du matériel de récupération. Il y a véritablement un esprit de recyclage. Mes collègues et moi sommes ici pour deux jours de formation. Nous avons peu de temps pour tout leur apprendre mais ça va bien se passer. On privilégie les couleurs vives, les motifs qui rappellent l’Afrique. On veut montrer la grande diversité de ce carnaval. »
Le carnaval des Deux-Rives circulera le jour de l’inauguration du pont Jacques Chaban-Delmas. Un événement qui reflète l’Afrique à Bordeaux. On y va, Siyaya !
