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PUBLIÉ LE 03/03/2013 PAR Malika OuaddahLes jeunes âgés de 18 à 24 ans marrainés par la ministre ont été sélectionnés par la mission locale et seront embauchés pour une période de 3 ans, avec une prise en charge à 75% de leur salaire par l’Etat. Les critères pour les choisir parmi les 80 candidats potentiels: résider en zone urbaine sensible(ZUS) être peu ou pas diplômés, avoir des difficultés à trouver un emploi régulier ou même un premier emploi.
Malgré les critiques soulevées par une partie de l’opposition et les résultats d’un rapport de la cour des comptes d’octobre 2011 qui a souligné l’inefficacité des contrats aidés, notamment dans le secteur non marchand, ces contrats sont une véritable aubaine pour ces jeunes en situation difficile. C’est le cas d’Amel, 21 ans qui sera employée dans une école et qui y voit là « une grosse opportunité ». Idem pour Jérémy, 24 ans qui travaillera comme fossoyeur et qui considère que le contrat lui « permettra de démarrer vraiment dans la vie active » après une succession de contrats en intérim dans le BTP.
Si ce traitement social du chômage ne leur garantit pas un emploi à la sortie, du moins devrait-il leur permettre d’acquérir des compétences dans un métier par la pratique et la formation. Durant ces 3 ans, ils seront en effet formés par un tuteur, en partenariat avec le centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).
Pour rappel, le lancement des emplois d’avenir, une promesse du candidat Hollande pour répondre au chômage des jeunes, a eu lieu en octobre dernier. L’objectif en Aquitaine est de 4275, 100000 en France en 2013 et 50000 supplémentaires en 2014. Ils peuvent être signés en ZUS comme en campagne dans des zones de revitalisation rurale (ZRR) et peuvent concerner les travailleurs handicapés jusqu’à 30 ans.
