Laurent Guimier pour un journalisme de bonnes nouvelles


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Laurent Guimier pour un journalisme de bonnes nouvelles

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 05/07/2016 PAR Joël AUBERT

Qu’on ne compte pas sur lui, cependant, pour ignorer la perte de confiance du citoyen dans une profession bouleversée par la rupture technologique provoquée par internet. Et ce, d’autant plus que les réseaux sociaux Facebook, en premier tiennent lieu, pour beaucoup, de point de passage naturel vers l’information. L’exemple américain, est à cet égard très représentatif des nouveaux usages mais nous y sommes aussi…

Les journalistes ont eu peine à prendre conscience que, non seulement, ils n’avaient plus le monopole de l’information maiis plus encore qu’ils avaient perdu celui de l’organisation du débat démocratique . Un « grand tsunami » est donc à l’ouvrage avec ce que Guimier appelle « la libération de la désinformation « , convaincu que nous n’en sommes qu’au début d’une révolution aux conséquences difficiles à imaginer. Ce n’est pas pour autant qu’il faut baisser les bras et renoncer à assumer ce rôle de médiation, notamment entre le citoyen et le politique, à œuvrer pour discerner le vrai du faux, à enquêter en  s’en donnant les moyens ? Le faire avec humilité, sens de la pédagogie, exigence de vérification, souci constant de la qualité, avec aussi un parti pris, trop souvent oublié ou méprisé, en faveur de ce que Laurent Guimier appelle  « un journalisme de solution, la  dissémination de bonnes nouvelles. »

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