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PUBLIÉ LE 20/09/2010 PAR Isabelle CamusDans le cadre de ses actions en faveur del’éducation à la santé des jeunes et des droits des femmes, laRégion a souhaité initier un projet desensibilisation sur les questions liées à la contraception et àl’Interruption Volontaire de Grossesse auprès des 15-25 ans, encollaboration avec le Comité Régional Aquitaine d’Education pour lasanté et la Fédération Régionales du Planning Familial.
Entre la notion de respect et la prise de risque
« Le droit à l’avortement, bien qu’il soit acquis, demande de notre part une vigilance pour que l’information sur la contraception et l’éducation à la sexualité soit connue et pérenne » explique Naïma Charaï. Une campagne mixte, concernant autant les garçons que les filles, le milieu urbain que le milieu rural. Une action qui propose de parler prévention et information sur le sujet de la sexualité en intégrant autant les pratiques que la santé, sans juger ni normer, tout en faisant évoluer les mentalités pour ouvrir des pistes. Sur la pornographie notamment, vision installée dans l’esprit de nombreux jeunes tendant à conditionner les relations où les sentiments personnels sont souvent occultés. » La sexualité c’est être en phase avec ses ressentis » précise Françoise Dulin, de la Fédération régionale du mouvement français pour le planning familial (MFPF), « Or trop de jeunes filles s’oublient pour plaire et se plient à des demandes qui ne sont pas les leurs ». »Combattre les peurs et les résistances, favoriser la liberté de pouvoir négocier le préservatif pour les filles sans passer pour une « salope », laisser parler ses émotions, dans des lieux autres que le milieu scolaire, à un âge où la transgression est de mise, tels sont les enjeux de notre mission ».
Une action militante menacée
niveau, nombre d’associations, puisque « si la demande auprès des associations pour faire de l’éducation à la sexualité ne faiblit pas, les subventions des associations de prévention de santé ont baissé de 40% » annonce Cathy, militante du planning gironde. « Qui va pouvoir faire passer les messages, demain ? ». Préserver les centres de ressources, partout, surtout en ruralité (Landes et Dordogne) est une nécessité.Pour l’heure, en lien avec le Comité Régional d’Aquitaine d’Education pour la Santé (CRAES), le Centre Régional d’Information et de prévention du Sida (CRIPS) et l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS), toutes les informations sont à retrouver sur le site « jeunes » de la Région : http://jeunes.aquitaine.fr
Isabelle Camus
