En cette saison dans les Landes, c’est habituellement le grand bal des machines à récolte dans les champs de maïs doux. Un bal qui cette année est un peu moins rythmé que les années précédentes. Non pas que la production ou le rendement soit mauvais, c’est simplement que les cultures du petit grain jaune et sucré ont subi le temps pluvieux du mois de juillet. «Si les premiers maïs doux ont pu profiter du beau temps et être très précoces, le maïs semé après le 15 mai n’a pas profité d’unité chaleur suffisante, il a donc un peu de retard » analyse Didier Daugreilh.
A 50% de la récolte début septembre
En effet, lors de la récolte, les grains de maïs doux standards ne doivent pas dépasser un taux de 28 ou 29 % de matière sèche, sous peine de perdre en qualité non seulement visuelle mais aussi gustative. Si on récolte trop tôt, ces taux de sécheresse ne seront pas atteints, et la sanction en terme de qualité, serait la même. Il faut donc être patient et attendre la juste maturité… Tout est affaire de précision dans le maïs doux, quitte à prendre du retard. Un retard assez conséquent tout de même puisque « au 5 septembre, on était à peine à50% de la récolte. Les années précédentes à la même période, on aurait récolté environ 10 % de plus ». Coté rendement, on note bien un peu de baisse par rapport au début de la saison, mais rien de grave : « on est à 20 T/ha, c’est un rendement correct » selon Didier Daugreilh. Un élément rassurant pour les agriculteurs et leurs coopératives.
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Solène Méric