La préfecture de Gironde rassure sur l’état sanitaire de l’eau de la Communauté urbaine de Bordeaux


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La préfecture de Gironde rassure sur l'état sanitaire de l'eau de la Communauté urbaine de Bordeaux

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/07/2011 PAR Nicolas César

Le préfet de Gironde, Patrick Stefanini, a assuré aujourd’hui que l’eau du robinet des Bordelais était « saine ». Pour rappel, du perchlorate d’ammonium a été découvert à des taux élevés fin juin dans des sites de captage de l’agglomération. Les résultats des analyses réalisées par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Aquitaine sur l’eau de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) indiquent que la teneur en perchlorate au robinet est inférieure à 4 microgrammes par litre (4 µg/l). Or, ce jour,le seuil de toxicité pour ce produit, se situe à 4 µg/l pour les nourrissons et 15 µg/l pour les adultes. Un seuil, que la France vient d’établir pour la première fois en Europe ce jeudi. « L’eau du robinet peut donc être consommée sans risque par l’ensemble de la population, y compris les nourrissons », rassure l’ARS. Ceci étant, « les perchlorates ne sont ni cancérigènes ni mutagènes, même si aucune étude épidémiologique n’apporte de preuve concernant les effets des perchlorates sur la fonction thyroïdienne, des études expérimentales suggèrent qu’ils peuvent induire un déficit en hormones thyroïdiennes », précise l’institution.

Le préfet prend un arrêté obligeant l’industriel à un diagnostic complet de son site et de son environnement géologique
Pour mémoire, le perchlorate d’ammonium retrouvé dans des bassins de captage jusqu’à des taux de 30 microgrammes par litre a été rejeté par le site industriel de défense Safran-SME implanté à Saint-Médard-en-Jalles. Un produit rare utilisé pour la propulsion de missiles. Ce jour, le préfet a pris un arrêté « imposant à l’industriel de réaliser dans un délai de huit mois un diagnostic complet de son site et de son environnement géologique, afin d’établir un schéma précis entre source de pollution et voies de transferts ». Par ailleurs, un second arrêté préfectoral va obliger le site industriel, qui recycle 80% de ses effluents dans une station de traitement, d’en traiter 100% d’ici la fin de l’année. De plus, Patrick Stefanini se réserve le droit « en fonction du diagnostic de prendre des mesures complémentaires ». Autant dire que la pression est mise sur l’industriel, qui devra probablement payer, en toute logique, la note de cette pollution. 

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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