Fort heureusement, il n’y a eu ni dégâts, ni blessés. Situé en face de la caserne des pompiers, la mosquée de Libourne a pu être sauvée des flammes grâce à l’intervention immédiate des soldats du feu. Alerté par l’un d’eux qui avait entendu « le bruit de la bouteille projeté contre le mur », les pompiers ont rapidement éteint l’incendie. Les gendarmes ont ouvert une enquête. Une voiture aurait été vue prenant la fuite. « C’est la première fois que nous subissons une telle agression », s’émeut Omar N’Fati, membre du conseil d’administration de l’Association des musulmans de Libourne (AML) et conseiller municipal dans la majorité de gauche. Il n’a souvenir que d’une seule menace d’alerte à la bombe en près de vingt-cinq ans. De son côté, Philippe Buisson, maire PS de Libourne et conseiller régional, a appelé l’association mardi matin pour faire part de son indignation et condamner expressément ces actes de vandalisme. « La violence à l’égard des lieux de culte, quelle qu’elle soit, est intolérable. Je reste attaché à la tolérance et au respect des différences », a-t-il rappelé dans un communiqué.
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