La mort de Danielle Mitterrand vivement ressentie parmi les élus PS d’Aquitaine


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La mort de Danielle Mitterrand vivement ressentie parmi les élus PS d'Aquitaine

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 22/11/2011 PAR Joël AUBERT

Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes: 
« Danielle Mitterrand était une grande dame et pas seulement parce qu’elle fut la première dame de France. Depuis son action dans la résistance, à l’âge de 17 ans, jusqu’à son combat au sein de France Libertés et de sa Fondation, elle a mis ses engagements en conformité avec ses convictions . Elle a vécu de manière simple et effacée mais elle n’a jamais cessé de développer ses idées avec force et abnégation. Danielle Mitterrand a toujours été une militante de gauche courageuse et active, animée par une farouche indépendance d’esprit. Elle refusa de soumettre ses idées et ses combats aux logiques parfois complexes de l’ exercice du pouvoir. Ses luttes pour faire reconnaître et respecter le droit des peuples à l’autodétermination, sa défense du droit à la démocratie, à l’accès à l’eau, à l’éducation ne souffraient pas de compromission. Pas davantage que sa volonté de venir en aide à la détresse des plus démunis et de redéfinir les « véritables richesses ».


Philippe Madrelle, président du conseil général de Gironde:
« J’ai éprouvé une infinie tristesse au moment où j’ai appris le décès de Danielle Mitterrand. Nous venons de perdre une femme d’exception, d’engagement, à l’extraordinaire courage et au parcours lumineux. La Fondation France Libertés qu’elle avait créée et portée avec passion, vient de fêter ses vingt-cinq ans. Sans relâche, jusqu’à user ses dernières forces, Danielle Mitterrand a été de tous les combats humanistes, contre les inégalités et pour que dans ce monde dominé par le profit, les plus faibles puissent faire entendre leur voix. Au-delà de son rôle d’épouse du Président de la République dont elle a accompagné le parcours et l’ascension avec une détermination sans faille, elle a su imposer une voix, une façon toute personnelle de combattre la misère sous toutes ses formes. L’un de ses derniers combats pour faire de l’accès à l’eau un droit universel est exemplaire.  « 

Michel Sainte-Marie, maire de Mérignac, Gironde:
« J’ai appris avec tristesse la mort de Danielle Mitterrand. Je l’avais rencontrée il y a environ un mois dans son appartement parisien, rue de Bièvre. Malgré sa fatigue et sa pâleur extrême, la « combattante » était toujours bien là. Nous avons échangé sur la politique actuelle. L’idée selon laquelle les mouvements alternatifs constitués par les citoyens allaient prendre le pas sur les partis politiques lui était chère. Nous avons également parlé du Kurdistan irakien, cette région du monde pour laquelle elle s’était engagée il y a de nombreuses années, était l’objet de ma visite. Je devais alors me rendre à Sulaimani (avec une délégation de Mérignac et de la Communauté Urbaine de Bordeaux) pour partager mon expérience en matière de développement local et de mise en place d’institutions démocratiques. Danielle Mitterrand m’a alors confié un message adressé au peuple kurde victime des exactions répétées de Saddam Hussein ayant provoqué des milliers de morts. Ce déplacement, a finalement été reporté pour cause de séismes et de troubles dans la région, mais je ne manquerai pas de porter ce précieux message lors de mon prochain voyage en 2012. J’ai eu le privilège de partager un dernier instant avec la « mère des Kurdes » comme elle avait été baptisée quelques années auparavant par les Kurdes eux-mêmes, et je tiens à saluer la mémoire de cette grande dame, militante infatigable et courageuse. »

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