La matinée des e-filles : Le numérique comme avenir professionnel des lycéennes bordelaises.


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La matinée des e-filles : Le numérique comme avenir professionnel des lycéennes bordelaises.

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Publication PUBLIÉ LE 27/03/2013 PAR Laura Jarry

« L’objectif est d’inverser la tendance »Wanda Laurent, conseillère municipale de Bordeaux déléguée à la création d’entreprises, se dit « heureuse de recevoir en si grand nombre des lycéennes « , pour discuter de la question des femmes dans le secteur du numérique, qui est « une opportunité et un mouvement de fond en forte émergence à Bordeaux ». En 2011, se secteur représenterait 1,2 millions d’emplois, avec 34% de femmes, selon Wanda Laurent : « l’objectif est d’inverser la tendance ».
Cette matinée « est le point de départ et une réponse très pragmatique au déficit en emplois de ce secteur » : « il s’agit de vous sensibiliser au service du numérique et à vous faire échanger sur le sujet », résume-t-elle. Pour Constance Mollat, conseillère municipale déléguée à la communication et la diffusion des savoirs de l’université, il est primordial que les lycéennes s’intéressent à ce secteur, dans cette époque où « bientôt, vous pourrez entrer à la patinoire bordelaise avec la place sur votre portable ».

« Une industrie de création »Lors de cette ouverture de la matinée de réflexions, Viviane Chaine-Ribeiro, présidente de la Commission Femmes du Numérique, s’est également exprimée sur ce « numérique qui est, et on milite pour le faire reconnaître, une industrie à part entière ». A l’issue de cette présentation et avant l’heure des ateliers venue, elle a même distribué un livret sur les filles et le numérique, dossier crée par une nouvelle commission au sein du syndicat professionnel Syntec Numérique : Femmes du Numérique.
Elle veut ainsi lutter contre l’image que certains peuvent avoir : « le numérique, ce n’est pas seulement des gens qui codent derrière leurs écrans, c’est aussi une industrie de création ». De même, le Rectorat de Bordeaux s’intéresse à cette matinée « vu tout le travail que nous faisons sur l’égalité hommes-femmes et l’envie qu’on a de faire progresser le nombre d’élèves allant vers des filières scientifiques », notamment les filles qui y sont trop peu nombreuses. Surtout que les terminales scientifiques peuvent suivre depuis la rentrée 2012 une nouvelle spécialité, l’ISN (Informatique et Sciences du Numérique).

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