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PUBLIÉ LE 05/07/2011 PAR Nicolas CésarLe feu a pris vers 17h30 dans une zone plantée de pins située entre les communes du Pian-Médoc et d’Arsac. Au Pian-Médoc, deux maisons ont été évacuées par mesure de précaution. A 19h00, 45 hectares avaient déjà été détruits, alors que le feu continuait sa progression. Selon les pompiers, il s’agit d’un feu très violent. Depuis samedi, ils travaillent d’arrache-pied en Gironde et dans le nord des Landes, où trois incendies importants se sont déclarés. A Lacanau, le feu a détruit 380 hectares de pins et de végétations. A l’heure où nous écrivons, ce dernier est stabilisé. Ceci étant, le feu couve toujours et peut à tout moment repartir sous l’effet du vent. Les deux incendies étant distants d’une quarantaine de kilomètres, une partie des moyens aériens et terrestres déployés sur le feu de Lacanau ont été envoyés sur Le Pian-Médoc. Quatre Canadair et un Trackair ont été déployés.
La Gironde, premier département en France pour les départs de feux
Hier, lundi, un autre incendie a eu lieu à Luxey, dans le nord du département des Landes, dévastant plus de 100 hectares de pins et de broussailles. Il n’est pas encore totalement maîtrisé. Le même jour, à cestas, en bordure de l’autoroute A63 près d’une aire de repos et non loin d’une station-service, en fin de journée, un autre sinistre a ravagé plus de 15 hectares de végétation. Ce matin, une cinquantaine de pompiers était encore sur place. « Nous sommes constamment sur le fil du rasoir », souligne le capitaine Correia, de la cellule communication des pompiers de la Gironde. Un feu comme celui de Lacanau durait tout l’été avant, dans les Landes », a-t-il rappelé. Et, « la Gironde n’a pas connu de fortes pluies depuis quatre mois ce qui rend la végétation particulièrement sèche », précise-t-il. Et la Gironde est particulièrement touchée, puisque c’est le département en France le plus exposé aux départs de feu avec un taux de boisement de 48%. N’oublions pas qu’en 2003, lors de la dernière grande sécheresse, 2 000 hectares avaient été brûlés en Gironde… Et ce, malgré une surveillance accrue des pompiers. « On sait maintenant que la majorité des causes reconnues d’incendies de forêt est d’origine humaine » pour détruire des hectares de forêt, mais pour repousser ces arbres mettront plusieurs années, s’ils ne sont pas à nouveau touchés par des incendies… qui fragilisent le « poumon » de notre territoire.
Nicolas César
Crédit photo : Yerlseke
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