La Gironde accentue son soutien au milieu rural


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La Gironde accentue son soutien au milieu rural

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 08/01/2018 PAR Joël AUBERT

Et il n’est pas difficile de comprendre qu’après avoir, dès son accession à la présidence, promu avec l’implication, en première ligne, de sa première vice-présidente, Christine Bost, huit pactes territoriaux, Jean-Luc Gleyze veuille renforcer cette politique d’aménagement du territoire. La Gironde, pour toute une série de villes et communes considérées comme faisant partie du milieu rural, va donc pousser à la réalisation de contrats de ville d’équilibre où il sera mis, entre autre, l’accent sur les services publics, la couverture médicale, l’emploi, le numérique…. Des villes ont été citées – La Réole, Langon, Pauillac, Blaye, Castillon, Coutras, Lesparre… mais la liste est loin d’être exhaustive; il s’agira en l’occurrence qu’elles jouent le rôle de « pôle de centralité » pour les pays alentour. En quelque sorte de relais vers le tissu de ces communes qui ont besoin d’être soutenues et dont les dernières élections ont révélé, souvent, l’ampleur du vote protestataire. « Nous sommes en capacité de déployer une batterie d’outils » insiste Jean-Luc Gleyze qui a rappelé, notamment, la création de Gironde Ressources, au printemps de l’an dernier, une manière de guichet où les agents et techniciens du département se tiennent à la disposition des élues et agents communaux. Par ailleurs deux maisons de services au public vont être expérimentées à Saint-André de Cubzac et Bazas. Quant à l’ambitieux plan collège déjà présenté qui prévoit la création d’au moins 12 établissements, à l’horizon 2024, il va démarrer.

Le plan fibre optique plus rapide que prévu

S’agissant de l’économie et de l’emploi le président, soulignant que les départements ne disposaient plus de la compétence, s’est félicité que l’existence de l’EPF, l’Etablissement public foncier – hérité de l’ex-Poitou-Charentes –  puisse permettre l’acquisition de superficies pour des zones d’activité ou d’habitat. Mais l’un des volets les plus importants, à la fois pour le développement économique et les services à la personne c’est, évidemment, la couverture numérique du vaste territoire girondin, « l’e-mobilité » selon le mot de Jean-Luc Gleyze, ces 23.000 kilomètres de fibres à déployer qui le seront plus rapidement que prévu – moins de dix ans contre vingt d’abord envisagés – et dont le chantier va en effet s’accélérer. « C’est un des plus gros marchés nationaux notait Matthieu Rouveyre, vice-président en charge du numérique, évoquant une mise en concurrence de tous les gros opérateurs et  » une négociation pied à pied » pendant un an. Interrogé sur LE sujet des déplacements, de ces fameuses mobilités qui posent problème, bien au-delà des « assises » du même nom, Jean-Luc Gleyze a appelé une pluralité de solutions; il a surtout fait preuve d’un certain optimisme autour de la naissance d’un Syndicat Mixte des Mobilités, à la fois sur l’intérêt du président de la métropole Aain Juppé, sur celui d’Alain Rousset qui l’inscrirait à l’agenda de la session plénière de Mars du Conseil régional et de son vice-président aux infrastructures, Renaud Lagrave, un syndicat mixte Nouvelle Aquitaine pouvant avoir une déclinaison précise, en l’occurrence girondine.  Parmi les questions qui furent adressées aux élus présents l’une d’elles, concernant la réduction de la vitesse à 80km/heure sur des routes dites secondaires, Alain Renard, vice-président en charge du dossier, a fait remarquer que davantage d’expérimentation aurait sans doute été souhaitable et que la Gironde dépensait quelques 40 millions de travaux sur le réseau. Et ceci, au moment où le président du Sénat, Gérard Larcher, demande par ailleurs, haut et fort, au premier ministre, de rendre publics les résultats de celle lancée voilà deux ans.

Demain La Gironde en mode « Road movie »…

En marge de cette matinée de voeux a été dévoilé, par le biais d’une bande annonce (Ici et maintenant la Gironde s’invente)  » un Road movie » destiné à « mettre en valeur des Girondins qui changent le monde ». Ce département, dont le président a décidé d’expérimenter le revenu du base et d’y intéresser onze autres départements de l’Hexagone, entend mettre en valeur toutes les initiatives innovantes et positives, de « la Capacité alimentaire au zéro déchets et à l’économie circulaire… ». C’est ainsi, que de septembre à novembre 2017, les  réalisateurs, Chloé Legrand et Olivier Desagnat, de l’association d’Asques et d’Ailleurs, ont tourné un documentaire de 52 minutes où il sera question de « futur désirable ».  Rendez vous très attendu, en mars prochain.

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