La conseillère régionale socialiste Naïma Charaï, entendue par la police après une plainte des anti-IVG


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La conseillère régionale socialiste Naïma Charaï, entendue par la police après une plainte des anti-IVG

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 18/11/2011 PAR Nicolas César

« Oui à la vie » a poursuivi aussi des associations, mais « je suis la seule personne physique contre laquelle une plainte a été déposée, alors que d’autres ont aussi relayé sur leur Facebook un tract féministe appelant à la tenue d’une contre-manifestation à celle de « Oui à la vie » », s’étonne Naïma Charaï. « Est-ce par rapport à mon engagement au Conseil régional en faveur d’une contraception gratuite ? », s’est-elle interrogée. A sa sortie du commissariat, elle a affirmé « qu’à aucun moment (elle n’a) participé à l’organisation de cette manifestation ». Selon l’élue socialiste, « Oui à la vie » « ne peut décemment pas convoquer des élus de la République dans un commissariat de police ». Par conséquent, elle a annoncé qu’elle portait plainte elle-même pour « accusations diffamatoires et mensongères ».

Noël Mamère dénonce les agissements d’un groupuscule d’extrême droite
Présent à ses côtés, Noël Mamère, a, quant à lui, jugé que c’est « un scandale » qu’on « déclare recevable cette plainte d’un groupuscule d’extrême-droite et d’intégristes religieux ». Il s’est dit « consterné de voir que même les plus hauts responsables de l’Eglise se sont rendus d’une certaine manière complices de ces gens par leur hypocrisie ». Mathieu Rouveyre, conseiller municipal PS et conseiller général, a considéré, par allusion à l’origine marocaine de Mme Charaï, que celle-ci avait affaire à « des nostalgiques des croisades ». Dans le même sens, le groupe socialiste, PRG et apparentés du Conseil régional d’Aquitaine a également soutenu Mme Charaï dans un communiqué. De son côté, l’association « Oui à la Vie » dit dans un communiqué avoir pris connaissance « avec stupéfaction des réactions de certains hommes politiques à la suite de sa plainte pour délits d’entrave à la liberté de manifestation et organisation d’une manifestation n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable ». Affaire à suivre.

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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