La cité numérique prend forme à Bordeaux


Mairie de Bordeaux

La cité numérique prend forme à Bordeaux

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/03/2013 PAR Nicolas César

Demain, avec l’émergence de la cité digitale, on parlera beaucoup d’open data. Pour l’heure, ces mots ne parlent guère au grand public. Il s’agit d’un mouvement visant à libérer le plus possible les données produites par les administrations à des fins de transparence et pour encourager le dialogue entre l’administration et les citoyens. Mais, au village de l’innovation, les habitants peuvent mesurer concrètement son apport sur grand écran avec un « guide » pour les accompagner. Bordeaux a lancé son portail (http://opendata.bordeaux.fr/) le 4 octobre dernier. « C’est une boîte à outils pour visualiser et manipuler les jeux de données », explique Yann Mareschal, responsable de l’animation et des partenariats sur l’open-data pour la ville de Bordeaux. Le site a nécessité un an de travail des Directions métiers de la Ville, Direction générale de l’innovation numérique et des systèmes d’information.

Objectif : impliquer les citoyens dans la stratégie de la villeAujourd’hui, une dizaine d’applications existent sur le portail open data de Bordeaux, sur les lieux accessibles aux personnes handicapées, le stationnement payant, les arbres, les pistes cyclables, la consommation énergétique des bâtiments publics… Le champ de données exploitables est immense. Mais, pour l’heure, le grand public ne s’en saisit pas encore et n’est quasiment pas contributeur. « Nous allons partir sur le terrain à la rencontre des gens, des associations pour organiser des cartoparties collaboratives, afin de sensibiliser et former les personnes à l’open data », avance Yann Mareschal. Le premier atelier est programmé au 30 mars à l’athénée municipal pour référencer les commerces de la rue des Trois Conils à Bordeaux sur Open Street Map. Ensuite, il y en aura d’autres tous les 3 mois pendant au moins 3 ans. Pour ceux qui douteraient de l’intérêt de cette démarche, Yann Mareschal rappelle que lorsqu’il y a eu le séisme à Haïti, la communauté de Street Map a recartographié le pays en 72 heures, en indiquant les camps de réfugiés, ce qui s’est avéré précieux pour les convois humanitaires. A Bordeaux, l’objectif final est d' »impliquer les citoyens dans la stratégie de la ville ». Une façon de co-construire l’avenir et de prendre en main son destin, qui changerait profondément la manière de faire la politique. 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles