L’Insee délivre sa première étude de la future grande région


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L'Insee délivre sa première étude de la future grande région

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/01/2015 PAR Romain Béteille

L’ALPC (dont le nom est provisoire), est donc, avec ses 84 000 km2, considéré comme la future grande région la plus vaste de France, « une surface comparable à un pays comme l’Autriche », souligne Pierre Valadou, Chef de service des études et de la diffusion à l’Insee Aquitaine. Un territoire, selon des chiffres récents, de 5,8 millions d’habitants (soit la quatrième région la plus peuplée derrière L’Ile-de-France, l’Auvergne-Rhône Alpes et Nord-Pas-de-Calais-Picardie) qui est notamment « marqué par la ruralité » : 7 habitants sur 10 vivent ainsi dans une des 25 grandes aires urbaines contre 8 sur 10 en France de province. 

Un territoire âgé et un déficit des jeunes
La croissance démographique reste plus forte que la moyenne métropolitaine (+0,6% en taux de croissance annuel moyen contre +0,5% au niveau national ce qui la place au 6ème rang) avec 36 000 habitants supplémentaires chaque année constatés entre 2007 et 2012. Cette croissance reste tout de même plus forte en Aquitaine (57%, 37% en Poitou-Charentes et 12% sur le Limousin), avec notamment un impact fort sur les communes du littoral et autour de Bordeaux. Entre 2007 et 2012, l’ALPC enregistrait plus de 90% de croissance démographique annuelle, principalement dûe au solde migratoire, notamment des nouvaux habitants en provenance du Nord (Ile-de-France en majorité) et de l’Est. Ceux qui arrivent sont en majorité des jeunes actifs (entre 30 et 40 ans) et des jeunes retraités, et ceux qui en partent des jeunes autour de 25 ans (6000 jeunes sont concernés entre 2003 et 2008), majoritairement des diplômés qui partent chercher un emploi ailleurs, « ce qui n’est pas spécifique uniquement à ce territoire », affirme Pierre Valaudou. 

L’ALPC est aussi marqué par le nombre de seniors sur son territoire : ils étaient 1,6 millions à avoir 60 ans ou plus en 2011 soit 27% de la population contre 23% en France métropolitaine contre 22% de jeunes. A en croire les prévisions de l’Insee, cette tendance pourrait s’accroître selon des projections à l’horizon 2040 : ils représenteraient alors 35,5% de la population tandis que les 75 ans ou plus seraient de l’ordre de 1 165 000 personnes. Principales causes de ce vieillissement : une espérance de vie en hausse, un nombre de naissances qui se stabilise et moins de décès en 2014. L’nstitut prévoit aussi une augmentation démographique tous âges confondus d’un million d’habitants (6,75 millions d’habitants selon les projections). 

Le recensement 2015 débuteLes 3 bureaux de l’Insee en charge de cette étude « seront évidemment amenés à travailler de concert, aucun territoire ne devant être privilégié par rapport à un autre dans les futurs études », déclare le responsable d’étude. En attendant cette éventuelle « fusion des études, l’Insee Aquitaine lance l’enquête de recensement 2015 (réalisée sur 5 ans pour définir les politiques publiques nationales et établir la contribution de l’Etat au budget des communes entre autres). Cette année, elle concernera 450 des 2250 communes de moins de 10 000 habitants et 42 communes de 10 000 habitants et plus, et durera 4 semaines dans le premier cas et 5 semaines dans le deuxième (elle débutera le 15 janvier) sur une échelle d’environ 8% de la population.

Le principe reste inchangé, avec le déploiement de 1397 agents sur les 492 communes concernées, qui viennent remettre un formulaire papier au domicile des personnes recensées (environ 509 000). Nouveauté cette année, la généralisation du recensement… en ligne. Selon Marie-André Maurand, directrice régionale de l’Insee, cette solution est avant tout un souci de simplification. « Premièrement, l’agent ne passera qu’une seule fois pour vous remettre un code d’accès et un mot de passe personnalisé, le questionnaire s’adapte au réponse donc il est plus rapide à remplir, et cela fait moins de papier à gérer, avec environ 10% de formulaires en moins ». Cette généralisation fait suite à des phases de tests : 3 communes dont Bruges, qui a été la première à bénéficier de ce système, en 2013 et 15 communes en 2014. Un recensement virtuel dont la confidentialité est garantie par l’institut, et qui coûte logiquement moins cher. Les habitants semblent y trouver leur compte : en 2014, ce nouveau système a obtenu 99% de recensés satisfaits. 

L’info pratique :Toutes les données des études démographiques et du recensement sont disponibles sur le site de l’Insee. Pour répondre par internet après la visite de l’agent recenseur, l’adresse est par ici. Enfin, pour retrouver les détails de la précédente étude de l’Insee qui portait sur les spécificités des entreprises en Aquitaine, c’est par là

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