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PUBLIÉ LE 06/04/2011 PAR Nicolas CésarSuite à une rencontre le 5 avril avec des conseillers de Nathalie Kosciusko-Morizet, le député PS David Habib, Alain Cazenave-Piarrot, président du Creloc et la députée-maire de Pau Martine Lignières-Cassou, assurent que l’Etat est enfin expressément favorable à la réouverture de cette ligne. Cette rencontre avec les interlocuteurs béarnais est venue confirmer les propos d’Alain Rousset qui avait rencontré la ministre voici trois semaines. Cette rencontre avait été jugée très positive par le président du conseil régional d’Aquitaine : il « voyait les choses se débloquer ». Des fonds européens devraient être sollicités pour aider l’Etat et la Région », aurait notamment rassuré Jérôme Peyrat. Actuellement, cette ligne n’est exploitée que sur la section Pau-Oloron, soit 36 kilomètres, et elle est neutralisée au-delà. Il est prévu de rétablir le TER sur la section Oloron – Bedous à l’horizon 2013. L’Aquitaine avait financé le débroussaillement de cette section qui s’est achevé fin avril 2008. « Je vous en fais le serment. Je rouvrirai Pau-Canfranc. C’est un enjeu économique majeur, des emplois industriels sont en jeu dans la vallée », avait déclaré en août 2008 Alain Rousset devant la gare de Canfranc.
Une ouverture vers l’Espagne
Pour mémoire, la ligne Pau-Canfranc est une ligne de chemin de fer internationale, à voie unique et à écartement standard, de 93 km de long reliant la France et l’Espagne. Située dans les Pyrénées-Atlantiques, cette ligne, qui emprunte la vallée d’Aspe, a été inaugurée en 1928. En raison d’un accident matériel d’exploitation, le 27 mars 1970, ayant provoqué la destruction d’un pont enjambant le Gave d’Aspe au sud de Bedous, l’exploitation de la ligne a été réduite à la section Pau-Bedous. Le trafic fut ensuite interrompu entre Oloron et Bedous le 30 mai 1980 et en 1985 pour les marchandises. La Région Aquitaine avait prévu de rétablir le TER sur la section Oloron – Bedous à l’horizon 2013. Une bonne nouvelle, à l’heure où le financement de la LGV Tours-Bordeaux n’est toujours pas bouclé, alors que la deadline fixée par Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 avril, approche à grands pas.
Crédit photo : Aqui!
