Soutenue par le département l’aide à domicile crée de l’emploi et des services en Haute Gironde


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Soutenue par le département l'aide à domicile crée de l'emploi et des services en Haute Gironde

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 06/12/2012 PAR Joël AUBERT

Et ceci à la fois par la qualité des prestations apportées aux personnes mais aussi la création d’emplois qu’ils entraînent. L’exemple de l’AMAD, Association de Maintien à Domicile, du canton de Saint Savin est particulièrement significatif de cette réalité. Créée en 1982, à l’initiative des élus du canton et des clubs du 3° âge, afin de dispenser des prestations d’aide ménagère auprès des personnes âgées, l’Association a élargi une première fois son activité en 1988. Naissait un service mandataire pour venir en aide aux particuliers employeurs puis, dix ans plus tard, l’Association obtenait du conseill général l’autorisation d’organiser un service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), alors  étendu aux cantons de Bourg et de Blaye. Les chiffres sont là et témoignent de la réussite de ces entreprises : 135.000 heures d’activité pour le SAAD, 57.000 heures pour le service mandataire. Celui-ci dispose de 98 salariés et regroupe 192 particuliers employeurs, tandis que le service prestataire emploie 106 salariés qui interviennent au bénéfice de 760 bénéficiaires. Un bilan impressionnant mais qui l’est encore plus lorsqu’on écoute le témoignage des personnes et des familles concernées.

Soins à domicile en continuité du Centre hospitalier de Blaye

En 1993 vient le temps de la création, dans la continuité de l’AMAD et à son initiative d’une nouvelle Association, l’ASADHG, celle-là de soins à domicile, avec le soutien des collectivités, du Centre hospitalier de Blaye. Objectif : gérer un équipement médico-social dispensant des soins infirmiers à domicile pour les personnes âgées et handicapées. Une création qui s’est enrichie de l’apport de professionnels libéraux et des fédérations, y compris de France Alzheimer. Saint Savin de Blaye n’est pas peu fière de souligner que son équipe Mémo-SSIAD a été sélectionnée parmi les 39 premières au niveau national pour l’expérimentation lancée par le ministère de la Santé en 2009 mais aussi a été reconnue, l’an dernier, par l’Agence nationale d’appui à la performance pour son dispositif Transi-SSIAD destiné à faciliter les sorties d’hospitalisation.
L’ensemble de ces acquis font, en toute logique, du pôle qui s’est développé à Saint Savin de Blaye la structure d’accueil et de regroupement des capacités existantes dans le périmètre de la Haute-Gironde, sans jamais perdre de vue la complémentarité des services existants. C’est ainsi que s’est ouverte une nouvelle étape de développement avec la « fusion-création » de l’AMSADHG qui va intégrer en son sein, à la demande des élus locaux, l’association à domicile du Cubzaguais. Economie d’échelle oblige avec l’exigeance de faire naître de nouveaux services.

732 millions d’euros de dépenses imposées

L’Association a l’ambition de devenir une véritable plateforme de coordination et de services pour la population âgée. Parmi ceux-ci un CLIC qui va faire l’objet d’un appel d’offres du Conseil général dans les prochains mois. Le soutien apporté par le département à ces projets ne se dément pas malgré un contexte de restrictions budgétaires dont les élus de la Haute Gironde présents à Saint Seurin de Cursac dans le village cher au président du Conseil Général ont été informés. Ainsi Jean-Marie Darmian vice-président en charge des Finances a rappelé, que le département, comme tous les autres devait faire face à la croissance des dépenses imposées soulignant qu’entre le RSA , l’APA, la Prestation Handicap -voulues par l’Etat- le montant de ces aides allait représenter 732 millions d’euros; les marges de manoeuvre du département ne correspondant plus qu’à 17% du budget. Rappelons que la fiscalité propre des départements ne reposent que sur le foncier bâti, les droits de mutation et qu’à ce titre la Gironde, département à la forte attractivité, n’est pas parmi les plus mal lotis. L’exercice de pédagogie collective organisé, sous la présidence de Philippe Madrelle, a permis à Bernard Dussaut de faire appel dans ce contexte général d’économies au sens de l’anticipation budgétaire des maires. Prévoir des dépenses, c’est se donner les meilleures chances de les inscrire dans la durée en facilitant la gestion du département. A cet égard, le maintien contre vents et marées du Fonds d’Equipement aux Communes – la Gironde joue les derniers des Mohicans- est la garantie pour elles de continuer à investir dans cette période d’austérité. Est-il besoin de souligner que Philippe Madrelle en fait toujours l’outil privilégié des meilleures relations entretenues avec les collectivités de base….

photo Aqui.fr: Alain David, Philippe Madrelle, Philippe Plisson lors de la conférence de presse à Saint Seurin de Cursac


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