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PUBLIÉ LE 07/10/2011 PAR Solène MÉRICL’auberge numérique dans sa première version, accueillait des jeunes pousses du numériques pleines d’idées innovantes venant chercher à AEC l’accompagnement spécifique et individualisé indispensable à l’évolution de leurs projets. Aide à l’obtention de financements, conseils juridiques, veille technologique, conseils en communication, le tout au cœur d’un réseau professionnel fourni, voilà ce que l’auberge, en plus de locaux, leur proposait. Dans sa nouvelle mouture, l’auberge numérique ne perd pas de vue son rôle de pré-incubateur. Bien au contraire, puisqu’elle fournit désormaisà ses six résidents actuels, la même qualité d’accompagnement et « de meilleures conditions de travail grâce à des locaux plus spacieux et mieux équipés, notamment,de la fibre optique. Ils ont également à disposition plusieurssalles de réunion et un espace de travail mutualisé pouvant être utilisé comme salle de démonstration, d’atelier ou encore de présentation d’idées auprès de prospects » détaille Thierry Ulmet, responsable de cette auberge numérique renouvelée. Mais, pour les discussions informelles et le bien être des porteurs de projet, on y trouve aussi un espace convivial avec cuisine et même un petit salon légèrement isolé au fond de l’espace de « co-working ».
« Echanges d’expériences et enrichissement mutuel à plus grande échelle« 
Au total, cet ensemble plus grand permet, et c’est là une des nouveautés de l’organisme, de faire venir de jeunes chefs d’entreprises de l’extérieur qui cherchent à travailler sur le mode collectif, comme c’est souvent le cas dans le domaine du numérique. Une manière pour eux d’accélérer un projet et de favoriser son développement. Autrement dit, l’auberge numérique c’est désormais « la possibilité d’échanges d’expériences et d’enrichissement mutuel proposés à une plus grande échelle », explique Thierry Ulmet. Des rencontres et des échanges qui sont d’autant plus encouragés par une offre d’animations elle aussi enrichie. C’est par exemple le cas des « Open Data Bar », ces ateliers de travail créés pour réfléchir sur les opportunités de services reposant sur l’ouverture des données publiques. Une formule complétée par des « Open Data School », permettant à des écoles et des universités de travailler le thème de l’Open Data sous forme de projets pédagogiques tutorés.Sur le même modèle, la réflexion se fera aussi autour du commerce électronique, autre secteur fort de l’activité numérique. Autre nouveauté, les « Startups à la carte » qui donnent l’occasion à de jeunes entreprises de venir présenter leurs nouveaux services ou concept innovants.
Cela dit l’auberge numérique n’attire pas seulement que les jeunes entreprises plus ou moins débutantes. En effet, de grands acteurs économiques comme Le Crédit Agricole, SFR ou encore La Lyonnaise des eaux, à travers leurs propres services de recherche et de développement, se sont associés au projet de cette Auberge Numérique 2.0 au côté des collectivités. Leur motivation : « être au plus près du lieu où se fera le numérique de demain », et notamment sur les questions liées à l’Open Data.
Photos: Aqui.fr
Solène Méric
