Jusqu’au dimanche 3 octobre, exposition de peintres haïtiens à la médiathèque et la Vieille église de Mérignac


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Jusqu'au dimanche 3 octobre, exposition de peintres haïtiens à la médiathèque et la Vieille église de Mérignac

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Publication PUBLIÉ LE 01/10/2010 PAR Olivier Darrioumerle

Sous les arcades romanes, Madame Matouk émue à l’évidence, présidente de l’APAM, prend la parole. Le discours sans concession sur le destin désastreux de « la perle des Caraïbes » semble troubler le député-maire de Mérignac, Michel Sainte-Marie.
Régis Debray qui avançait l’idée de placer Haïti « pupille de l’humanité » doit connaître l’action de l’APAM qui dégage chaque année cinq cent milles euros pour les enfants d’Haïti tout en promouvant l’art de l’île (sans aides, ni subventions publiques). Un oeuvre vendue en France fait vivre au moins cinquante personnes à Haïti, de la famille du peintre jusqu’aux enfants des écoles. Une école de la Cité Soleil et un foyer de jeunes filles. Les bénéfices des ventes participent aussi au financement de l’orphelinat des Missionnaires de la Charité ( Soeur de Théresa ) et au centre Alcibiade Pommayrac qui conduit les enfants défavorisés jusqu’au bac.

L’art est un défi à la désespérance ?
Le foisonnement artistique à Haïti est un phénomène unique au monde et inexplicable. Au XIXème siècle, c’était une peinture académique, romantique. On peignait des bourgeois français dans leurs costumes. C’est en 1942, que Dewitt Peters fait naître des talents dans des centres d’art. Les écoles de peinture se sont ensuite répendues comme une trainée de poudre.
L’exposition à Mérignac compte des tableaux de l’école du Saint-Soleil suscitée par Malraux. Esotérique et sacré, tiré du Vaudou, c’est l’école de Prosper Pierre Louis ou Dieuseul. Il y a aussi des peintures de Dambreville, un peintre fameux que l’APAM se félicite d’avoir découvert. Bien d’autres peintures lumineuses et colorées sont exposées, nostalgiques des collines verdoyantes, quelques fois proches du douanier Rousseau. Sans parler de l’école des animaliers ou des oeuvres en fer découpé de « l’Art bidon ». Mais ce sont les toucans qui restent les chouchous des acheteurs de passage.

Olivier Darrioumerle

 

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