Interview: Philippe Barbedienne (Sepanso) : Discuter avec Alain Juppé


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Interview: Philippe Barbedienne (Sepanso) : Discuter avec Alain Juppé

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 01/06/2007 PAR Joël AUBERT

aqui! : D’abord comment la Sepanso accueiile-t-elle la nomination d’Alain Juppé au ministère très large de l’écologie, du développement et de l’aménagementdurables et des transports?

Philippe Barbedienne : Avec à la fois prudence et espoir. Prudence car jusqu’à aujourd’hui, il n’a jamais été dans la culture des dirigeants politiques français de donner la priorité à la sauvegarde de l’environnement par rapport à d’autres enjeux pourtant moins vitaux pour l’humanité. Espoir parce que c’est la première fois que nous avons un ministère de l’environnement avec des compétences aussi étendues. Espoir aussi en raison de la personnalité même d’Alain Juppé qui, par ses capacités, pourrait bien devenir l’homme de la situation et créer des surprises.


@! : Le gel des infrastructures que les associations aquitaines réclament jusqu’au Grenelle de l’Environnement participe-t-il d’un refus global de ces projets ou d’une attitude tournée vers la négociation et donc l’abandon ou l’évolution de certains d’entre eux ?

P.B. : Le gel des infrastructures que nous réclamons participe d’un refus total pour certains des projets, et d’un refus partiel pour d’autres qui méritent d’être renégociés et sérieusement amendés. Mais comme nous ne doutons pas des capacités d’écoute du nouveau ministre, nous sommes prêts à discuter de tout, sans à priori.


@! : Quand le nouveau ministre répond  » grand contournement ferroviaire » à la question qui lui est posée sur le grand contournement routier, pensez-vous qu’il puisse renoncer à celui-ci ?

P.B. : Si, avec le pouvoir dont il dispose maintenant, ce n’est pas Monsieur Juppé qui peut renoncer au contournement autoroutier de Bordeaux, qui d’autre le pourrait ? Je pense qu’après un réexamen objectif de la situation des transports en Aquitaine, et au vu des dernières évolutions connues en terme d’évolution climatique, l’abandon définitif de ce projet pourrait être un des premiers signes forts donné par le nouveau Ministre.

J.A.

Photo : kmz

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