Interview Laurent Berger: « au 1er janvier 2018 une Union régionale CFDT correspondra à une région institutionnelle »


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Interview Laurent Berger: "au 1er janvier 2018 une Union régionale CFDT correspondra à une région institutionnelle"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/03/2016 PAR La rédaction

@qui: Est-ce que le nouveau paysage institutionnel né de la loi NOTRe , la création de grandes régions du type de celle qui est née de la fusion de l’Aquitaine, de Poitou-Charentes et du Limousin, peuvent avoir un impact sur l’organisation de la CFDT ?
Laurent Berger:
La CFDT a choisi de faire coïncider sa structuration géographique avec la nouvelle carte des régions. Il est important de préciser qu’il ne s’agit pas de fusionner deux ou trois régions mais bien de construire une nouvelle entité CFDT, et ce sur l’ensemble du territoire concerné. Les organisations CFDT prennent donc le temps de construire leur projet commun. Les régions jouent un rôle important dans la formation professionnelle et dans l’aménagement du territoire qui va être renforcé. Il est donc primordial pour la CFDT de pouvoir présenter un interlocuteur unique dans chaque région. Au 1er janvier 2018, une Union régionale CFDT correspondra à une région institutionnelle.

@: Sur le fond que pensez-vous du référendum comme moyen d’expression des salariés au sein de l’entreprise ?
L.B:
Je préfère parler de consultation des salariés. Cette consultation, telle qu’elle est prévue dans la loi, est uniquement à usage des syndicats lorsqu’un accord est signé par des organisations ayant une audience électorale de 30 %. Consulter les salariés, ce n’est pas un gros mot. Je ne vois pas pourquoi des syndicalistes en auraient peur dès lors qu’ils l’organisent eux-mêmes.

@: Ce dimanche à propos de la situation des travailleurs détachés vous avez évoqué des abus en particulier dans l’agriculture. Vous pouvez préciser cette remarque ?
L.B.:
L’agriculture est un des principaux secteurs touchés par les fraudes liées au détachement, avec le bâtiment et les transports.
Le renforcement du dispositif de lutte contre le détachement illégal, initié par la Loi Macron et renforcé par la future Loi El Khomri va dans le bon sens. La CFDT pousse pour une plus grande convergence des règles sur les détachements de travailleurs. Elle demande par exemple la mise en place dans le secteur de l’agriculture de la carte d’identification professionnelle, qui facilite le suivi et les contrôles des travailleurs détachés. A l’heure actuelle, cette carte n’est obligatoire que pour les salariés du bâtiment et des travaux publics.
Sur le terrain, la CFDT mène un travail commun avec des syndicats d’autres pays européens dont le syndicat de l’agriculture en Bulgarie Podkrepa et la FITAG UGT en Espagne.

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