IHU Liryc de Pessac : Moi, mon cœur aujourd’hui et demain


Elisabeth Guignaud Le Berre

IHU Liryc de Pessac : Moi, mon cœur aujourd’hui et demain

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2019 PAR Elisabeth Guignaud-Le Berre

Créé avec l’objectif de dynamiser la recherche et l’innovation, Liryc est un institut unique au monde dédié aux maladies du rythme cardiaque. Ces disfonctionnements du rythme cardiaque sont à l’origine de nombreuses maladies cardiovasculaires, qui représentent près d’un tiers des décès dans le monde.

Pour faire reculer les maladies cardiovasculaires, L’Institut de RYthmologie Cardiaque s’engage dans quatre missions : la recherche, l’innovation, le soin et la formation. L’objectif est de comprendre les mécanismes à l’origine des maladies, de développer des outils thérapeutiques et diagnostiques, de transmettre le savoir-faire acquis au sein de l’institut à travers les activités de recherche, d’innovation et de soins pour permettre au plus grand nombre de patients d’en bénéficier.

Mieux comprendre les dysfonctionnements

Sylvain Caubet, ingénieur de recherche en train d'effectuer le paramétrage du SIMRIC

Au sein d’un même institut, Liryc rassemble autour des patients, des chercheurs, des médecins, des ingénieurs, des mathématiciens et héberge même des start-up nées de l’innovation. Ces experts s’attachent à mieux comprendre et traiter les dysfonctions électriques du cœur que sont :

La fibrillation auriculaire, le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque concerne plus de dix millions d’individus en Europe. La fibrillation ventriculaire, à l’origine de la mort subite, est la principale responsable de 50 000 morts subites en France chaque année soit une mort subite toutes les dix minutes. L’insuffisance cardiaque, elle, touche 9 millions de personnes en Europe dont 1 million en France soit une admission sur 10 à l’hôpital.

Un simulateur pédagogique mécaniquement réaliste pour les interventions cardiaques, le SIMRIC (photo) offre aux chirurgiens la possibilité de s’entraîner dans les conditions réelles d’une intervention et attire des cardiologues du monde entier. « Il n’y a pas besoin d’une salle stérile. Ce simulateur transparent est personnalisable et permet de visualiser le geste et l’acte médical. Il a une fonction pédagogique et sert aussi à valider les protocoles avant les interventions » explique Sylvain Caubet, ingénieur de recherche à Liryc.

Détecter, prévenir et mieux traiter

Pour le professeur Mélèze Hozini « Le projet de cet institut est avant tout de détecter, prévenir et mieux traiter. Il y a vraiment des opérations de sensibilisation à mener pour augmenter la survie. Il faut aussi former les cardiologues afin qu’ils orientent leurs patients. Nous avons des défis à relever. »

Dans une intervention suivante, Alice Récalde a rappelé l’importance du financement grâce au don lors des projets de recherche qui ont pu aboutir et ceux en cours.

Faire un don à l’IHU Liryc (don soumis à une réduction fiscale) permet de financer de nouveaux projets de recherche, d’acquérir de nouveaux équipements, d’accueillir des experts internationaux, de proposer des bourses d’excellence aux chercheurs, de mettre en place une chaire de recherche, d’organiser des actions de sensibilisation auprès des patients, du grand public et des jeunes en particulier. L’objectif à terme est d’être en mesure d’identifier en amont les sujets à risque de décès brutal et de proposer des traitements personnalisés aux patients souffrants de fibrillations auriculaires et d’insuffisance cardiaque.

L’émouvant témoignage d’une jeune patiente atteinte lorsqu’elle avait 23 ans d’une myopéricardie aigüe aujourd’hui contrôlée (une sorte de grippe du cœur suite à un virus non détecté) a particulièrement souligné l’importante nécessité de l’avancée de la recherche.

« Liryc est une structure très jeune. Le bâtiment est sorti de terre en 2016. Nous montrons par nos actions en faveur du public, la qualité de nos chercheurs et nous comptons développer de plus en plus la collecte de fonds et le mécénat. C’est passionnant parce que c’est un enjeu de santé publique » ainsi que le confie Laurence Langou, attachée à la Direction du développement et du mécenat de Liryc.

A la fin de la conférence, Zakaria Jalal, un jeune cardiologue de l’équipe du professeur Jean Benoit Thambo, spécialiste des maladies cardiaques congénitales (notamment en pédiatrie) et Jason Bayer un jeune chercheur d’origine américaine de l’équipe de modélisation cardiaque ont été récompensés par des représentants du Rotary Club régional.

Une opération Portes ouvertes est prévue dans les locaux de Liryc en septembre prochain.

Contact :

www.ihu-liryc.fr

fundraising@ihu-liryc.fr


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