newsletter
Devenir annonceur
2 min
PUBLIÉ LE 08/02/2016 PAR Claude-Hélène YvardHarlem Désir, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, poursuit son tour des régions françaises sur le thème de l’ Europe au service des territoires, de la transition énergétique, du développementéconomique et de l’emploi. Ce lundi, il était en Gironde. Il a notamment visité la centrale solaire photovoltaïque de Cestas. Inauguré fin 2015, le parc photovoltaïque de Cestas, le plus grand d’Europe, a bénéficié d’un prêt de la Banque européenne d’investissement de 56 millions d’euros sur un projet de développement de 360 millions d’euros. « Ce projet contribue à la réalisation des objectifs de transition énergétique souscrits lors de la COP 21, précise Harlem Désir. La centrale solaire photovoltaïque de Cestas, a obtenu ce prêt dans le cadre du plan Junker, du nom du président luxembourgeois de la Commission. Ce n’est pas la seule entreprise de la région à avoir bénéficié d’aides de l’Europe, c’est aussi le cas de la société Smurfit Kappa à Cestas.
Un plan pour stimuler l’investissement L’objectif de ce plan est de stimuler l’investissement et le développement économique. A l’échelle de l’Europe, quelques 315 milliards d’euros doivent contribuer à financer des projets d’infrastructures, mais aussi des PME et des ETI, spécialisées dans l’innovation, les énergies renouvelables, le numérique ou la construction. 40 milliards d’euros sont destinés à l’investissement en France. En 2015, les prêts alloués à des projets français par la Banque européenne d’investissement ont atteint 8,7 milliards d’euros en 2015, soit une hausse de 89 % par rapport à 2012, dont près de la moitié (46 %) a été consacré à des projets contribuant à la lutte contre le changement climatique. Le principal souci, c’est que les aides de l’Europe dont peuvent bénéficier les entreprises de toute taille, qui ont un projet de développement, sont souvent méconnues, des élus locaux eux mêmes, en particulier lorsqu’il s’agit de petites entreprises. Le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, le reconnait: « nous avons un effort d’informations à réaliser. L’Europe peut être au plus près de chacun. La présence de la banque européenne d’investissement (BEI) permet aussi de financer des projets plus risqués, qu’une banque « classique » n’aurait sans doute pas accompagner financièrement. La BEI exerce un effet d’entraînement pour attirer d’autres investisseurs. »
Les entrepreneurs intéressés peuvent contacter la direction régionale de la BPI France ou encore la préfecture de région pour être accompagnés.
Les aides de l’Europe, ce ne sont pas seulement les aides au développement économique, c’est aussi le FEDER, le FEADER (pour l’agriculture) et le fonds social Européen (FSE). Harlem Désir a terminé sa visite en Gironde par Aquitaine Cap Métiers à Pessac, centre régional d’information sur la formation et les métiers. Cette structure est exemplaire en matière de mobilisation des acteurs régionaux en faveur de la formation et de l’emploi qui bénéficie de financements au titre du fonds social européen.
