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PUBLIÉ LE 14/06/2012 PAR Nicolas CésarPlus de 300 personnes sont venues assister à ce meeting unitaire de la gauche bordelaise avant le deuxième tour des législatives à l’athénée municipal à Bordeaux. A l’image de l’écologiste Noël Mamère, réélu au premier tour dimanche dernier, tous sont convaincus que la gauche réalise une percée durable en Gironde. « Le 17 juin, les visages de Bordeaux ne seront plus les mêmes. Tous les espoirs sont permis », estime-t-il. Par exemple, la 1ère circonscription de Gironde pourrait basculer, ce qui serait historique. Même la candidate socialiste, Sandrine Doucet, ne s’attendait pas à mettre en difficulté l’UMP Chantal Bourragué. Pour autant, ce meeting unitaire n’a pas fait dans la « langue de bois ». Brigitte Comard du Front de gauche n’a pas hésité à regretter publiquement que les socialistes n’aient pas aidé sur le terrain d’Hénin-Beaumont Jean-Luc Mélenchon à battre le FN.
Les socialistes répondent aux « attaques » de la droite
En fin de meeting, la salle était quelque peu transportée par la « fougue » des élus. La socialiste Michèle Delaunay a rappelé avec un enthousiasme débordant « qu’ils avaient frappé à 14 000 portes pendant la campagne ». « Il faut une majorité forte pour porter les grandes réformes de François Hollande comme la redistribution fiscale », a-t-elle lancé. « Et ça continue. Mobiliser les électeurs abstentionnistes, tel est l’enjeu du 2ème tour. Beaucoup de gens considèrent que maintenant que la Présidentielle est passée, c’est terminé », rappelle son suppléant, Vincent Feltesse. Par ailleurs, les socialistes déplorent « l’invective » de la droite bordelaise, qui a raillé la volonté « hégémonique du PS ». « Ils nous parlent de cumul des mandats, alors que ça fait 10 ans qu’ils auraient pu faire une loi. Ils ont attendu que nous annoncions la loi pour se conformer enfin », fustige Michèle Delaunay. Répondant aux critiques de son adversaire UMP Nicolas Florian qui assure qu’il sera un député à plein temps, elle a rappelé que « depuis 2006, Alain Juppé a promis quatre fois qu’il resterait uniquement à Bordeaux… ».
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