Gironde: une feuille de route pour le logement et l’hebergement des personnes défavorisées


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Gironde: une feuille de route pour le logement et l'hebergement des personnes défavorisées

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/03/2017 PAR Solène MÉRIC

« Plan Départemental d’Action pour le Logement et l’Hébergement des Personnes Défavorisées ». Un nom compliqué pour un objectif « simple » : « nous voulons que chacun est un toit. Avoir un logement est un droit. C’est LA priorité », rappelle Martine Jardiné. Un objectif simple à formuler mais « ambitieux » au regard des chiffres rappelés par Thierry Suquet. « En Gironde, ce sont 200 personnes, chaque jour, qui appellent le 115, 4000 personnes qui demandent un hébergement, 50 000 personnes qui attendent un logement social, dont 68% d’entre elles sont sous le seuil de pauvreté, c’est à dire vivent avec moins de 1000 € pour les personnes seules ou moins de 1500 € par mois pour les personne en couple. Par mois pour les personnes seules ou moins, autant dire des parcours de vie difficile, que des accidents de la vie peuvent rendre dramatique. »

En amont du plan d’action, c’est une large mobilisation de terrain qui a eu lieu, ont rappellé les deux signataires. Co-piloté par l’Etat et le département, ce travail s’est en effet appuyé sur les associations, les bailleurs, les délégataires d’aides à la pierres ou encore les collectivités, pour un construire un diagnostic de la situation girondine et repérer les enjeux du logement et l’hébergement des personnes défavorisées. Six enjeux ont ainsi été identifiés dans le document final.

« Passer d’une offre non pérenne à une offre structurante »Pour les 6 ans à venir, il s’agira notamment de développer une offre de logements adaptés, accessibles et très sociaux ; de compléter l’offre d’hébergement à l’ensemble des territoires girondins ; de renforcer la fluidité des parcours résidentiels des ménages défavorisés, afin d’avoir un logement adapté aux besoins de la vie des personnes ; d’améliorer les conditions d’habitat et de maintien dans le logement ou encore de garantir l’accès au droit à la domiciliation pour les personnes sans domicile fixes. Autant d’enjeux qui posent un certain nombre d’objectif et d’actions concrètes qu’il s’agira de pouvoir évaluer dans le temps.

Sur les aspects plus opérationnels, le représentant de l’Etat rappelle notamment le besoin d’augmenter l’offre d’hébergement d’urgence immédiate, « mais pas seulement en fournissant des chambres d’hôtel, mais bien dans l’idée d’un commencement de parcours résidentiel, même sans bail par exemple. Il y a des dispositifs innovants à mettre en place. » Même chose pour l’offre intermédiaire : « il faut passer d’une offre non pérenne à une offe structurante, qui permet la stabilisation de la personne ». Autre cheval de bataille : « continuer à travailler sur la prévention des expulsions pour que les gens ne se retrouve pas à la rue, mais dans des structures pour les accueillir. »
Au total, selon lui et appuyé par Martine Jardiné, « une feuille de route pour 6 ans, complexe, mais à la fois solidaire et exaltante ».

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