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PUBLIÉ LE 18/09/2015 PAR Solène MÉRICSitué au début de la rue Fondaudège, Gironde Tourisme est un peu moins visible que dans ses anciens locaux, cours de l’Intendance. Mais peu importe, puisqu’ici chacun l’affirme et le reconnaît, « l’accueil du public n’est pas notre priorité», d’autant qu’en la matière l’Office de tourisme de Bordeaux, avec ses 700 000 visiteurs à l’année est bien meilleur dans ce rôle. Au programme de Gironde tourisme, synthétise Jean-Luc Gleyze, Président du Conseil départemental, « un travail de back office et d’accompagnement des acteurs ». La volonté affichée des responsables est de redéployer les compétences de l’ancienne agence sur ses missions essentielles pour regagner, avoue Jean-Luc Gleyze, en crédibilité auprès des autres acteurs du tourisme.
Une crédibilité plus encore nécessaire dans le cadre posé par la loi NOTR qui choisissant de ne pas choisir, a partagé la compétence tourisme entre Communautés de Communes, Départements et Région. Il s’agit donc, plus que jamais de travailler en bonne intelligence les uns avec les autres.
Un travail de collaboration initié dès ce 17 septembre par une première réunion entre les équipes de Gironde Tourisme et les directeurs d’office de tourisme venus nombreux des quatre coins du Département. « Nous avons décidé que ce type de réunion serait mensuelle afin de construire ensemble une feuille de route en accord avec les préoccupations et les outils dont ils auront besoin », explique Pascale Got.
Volontarisme serein pour « un nouveau point de départ »Car en effet, au titre des priorités que s’assigne Gironde Tourisme, une des plus importantes est bien la structuration des acteurs, à travers des compétences d’ingeniering du tourisme, d’aide au marketing ou encore dans le développement de l’e-tourisme. Autres missions essentielles de la structure, la promotion de la destination à travers notamment l’accueil de la presse étrangère, « sur lequel la structure est déjà très efficace » note Pascale Got, le développement de labellisation des opérateurs, « qui est un atout fort pour la clientèle étrangère notamment », la promotion oenotouristique, avec entre autre, la finalisation des routes des vins (6 sur 4 sont déjà opérationnelles) et la promotion et le développement « encore possible » de l’itinérance, quelle qu’elle soit (vélo, cheval, pedestre…).
Enfin, « un schéma départemental du tourisme fluvial va être élaboré collectivement, par le Conseil départemental et les acteurs de terrains, pour qu’au delà de l’aménagement des structures d’accostage, les Offices de tourisme puissent capter et orienter correctement les touristes qui arrivent », ajoute Jean-Luc Gleyze. Une nouvelle offre que Gironde Tourisme devra aider à mettre en place.
Au total, pour la structure départementale, c’est « un nouveau point de départ » qui se joue ici, mais dans un contexte budgétaire toujours plus serré. Mais là encore, le nouveau Président du Département affiche un volontarisme serein : « auparavant, 80% des moyens de l’agence était dédié aux moyens, et 20% missions, aujourd’hui il nous faut rétablit l’équilibre à 50-50 » , c’est aussi tout l’enjeu du redéploiement des missions de la structure.
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