Ils ont entre 18 et 27 ans, sont les architectes et les paysagistes de demain et ils réfléchissent à la meilleure manière de mêler pédagogie, expérience professionnelle et considérations environnementales. Dans un contexte de crise économique et écologique, l’association Gela 21 (un an d’âge) cherche à favoriser l’insertion professionnelle de ses membres, en France et à l’étranger, dans une démarche globale.
Forte de plus de 50 membres actifs étudiants et plus de 100 sympatisants, elle répond à des tâches simples qui sont le prolongement des enseignements reçus dans le cadre de l’Ensap.
Une asso, un site et un zine
« Gela 21 a pour credo incorruptible l’intégration usurpée de développement durable dans les projets d’urbanisme, d’architecture et de paysages » explique Paul-Vincent Hubert, président-fondateur de Gela 21. « Elle propose également des études rémunérées, des conseils de stage à l’étranger tout en réfléchissant à notre impact sur notre environnement ».
Comment mon projet d’architecture peut-il réduire l’impact de l’homme sur le climat ? En quoi le projet de paysage favorisera une utilisation responsable de l’énergie ? Autant de questions capables de favoriser la prise de conscience et les actions concrètes.
Un « zine » (version moderne du journal étudiant) baptisé « gelaZINE », laboratoire à idées en plusieurs langues où se mêlent tribune libre, projets sélectionnés, témoignages de stages et interviews de professionnels, dessins, coups d’oeil et infos diverses, complète l’action des motivés de Gela 21 pour qui la prochaine biennale d’Agora, début mai, devrait être un bonne rampe de lancement.
Isabelle Camus