15 heures au salon du livre, une dizaine de lecteurs, impatients, attendent l’écrivain Katarina Mazetti. Cette dernière est l’auteur phare de la maison d’édition Gaïa. En deux ans, elle a vendu près de 25 000 exemplaires. Chaque année elle publie une vingtaine de romans. Les publicationsnordiques sont nombreuses. La fondatrice de la maison est danoise et lit le suédois et le norvègien. « En France,les médias ont repréré nos ouvrages. On nous a alors étiqueté éditeur nordique. il était logique, pour nous, de mettre l’accent sur ces publications » explique Evelyne Lagrange, responsable éditoriale. Mais Gaïa publie aussi des ouvrages serbo-croates, anglais, australiens et même francophones. Une exigence :l’auteur doit emporter le lecteur ailleurs.
Gaïa grandit
Longtemps réservé à un petit comité de lecteurs, la maison d’édition commence aussi à se développer. « Nous sommes désormais rentables. Mais les difficultés ont été nombreuses » se souvient Evelyne Lagrange. Depuis 2006, tout va mieux. Mais quinze ans, c’est long pour devenir rentable » soupire-t-elle. Désormais sept personnes travaillent pour la maison d’édition et deux ont été récemment embauchées. Présente de manière permanente au salon du livre, Gaïa s’y rend depuis 1995.
Charlotte Lazimi