François Hollande a inauguré la LGV Tours-Bordeaux


Claude-Hélène Yvard

Le PS girondin se dit «fier» du premier bilan de François Hollande

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/03/2017 PAR Solène MÉRIC

Si un coup de feu accidentel d’un gendarme aura mis un temps de flottement dans le discours de François Hollande, c’est bien le caractère « exceptionnel » de l’ouvrage que le Chef de l’Etat a souhaité incrémenter dans les mémoires. Dans un discours d’une vingtaine de minutes, le Président est ainsi revenu sur les caractéristiques d’abord techniques de ce qui a été « le plus grand chantier en génie civil d’Europe avec plus de 300 km de ligne, 24 viaducs et 500 ouvrages d’art», achevé en seulement 5 ans. L’occasion également pour lui, d’affirmer à plusieurs reprises et, en écho aux déclarations des autres intervenants à la tribune, qu’ « en matière de travaux publics, de LGV, de techniques ferroviaires, et plus globalement de grandes infrastructure, les entreprises françaises sont leaders dans le monde ».

Une infrastructure, dont il a également souligné le caractère « inédit » du point de vue de son financement. « Sur un projet à 8 Mds d’euros, la moitié a été financé par le secteur public, et notamment par les collectivités locales qui ont fait un gros effort », a-t-il pris soin de souligner face aux nombreux élus qui lui faisaient face. Un financement public qui est pour autant « très inférieur aux subventions qu’il était d’habitude nécessaire d’attribuer. Ca veut dire que le secteur privé en a mis davantage ». Une association entre public et privé concrétisée dans une « nouvelle forme de concession » qui a pu permettre de réaliser un investissement aussi considérable », a-t-il poursuivi. Un modèle de concession qui lie le concédant SNCF Réseau au concessionnaire LISEA (qui réunit VINCI Concessions, la Caisse des Dépôts, Meridiam et Ardian), sur la conception, la construction, le financement de la LGV mais aussi sur son exploitation et sa maintenance jusqu’en 2061.

Une LGV, pour la France et « pour l’Europe »Après la technique et les finances, ainsi que les retombées en terme d’emplois (« 17 000 emplois directs, indirects et induits sur l’ensemble de la France ») ce sont les conséquences en terme d’aménagement du territoire qui ont été évoquées par le Président, rappelant qu’au-delà de Bordeaux, l’ensemble des territoires en seront bénéficiaires, grâce à « une ligne qui va permettre de changer le rapport à la distance et aux temps », tant dans les déplacements personnels que professionnels, sans oublier de souligner pour Bordeaux, le renforcement de son « statut de grande métropole européenne ».
Une Europe, qu’il n’a pas non plus oubliée de mettre dans son propos : « Ce que nous faisons ici, nous ne le faisons pas que pour la France, mais aussi pour l’Europe, parce qu’avec l’interconnexion des réseaux, ce que cette ligne va permettre, c’est aussi d’aller jusqu’en Espagne. L’Europe se construit avec des femmes et des hommes mais aussi avec des infrastructures et des équipements ». Confirmant par là, ce qu’il annonçait explicitement un peu plus tôt : « la dynamique ne s’arrêtera pas en 2017. Le Gouvernement poursuit les études et les procédures pour le prolongement de la ligne vers Toulouse et Dax. ».

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