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PUBLIÉ LE 04/01/2011 PAR Nicolas CésarPour l’instant, à l’usine de Blanquefort, le retour de Ford est peu visible. A ce jour, le seul changement est la suppression de l’équipe de l’après-midi, ce qui touche une centaine de personnes. Philippe Poutou, délégué CGT de FAI ne s’y trompe pas d’ailleurs. « Ce rachat est « un symbole important même s’il est loin de tout résoudre », souligne-t-il. « Cela laisse la possibilité d’espérer quelque chose même si à l’heure actuelle la sauvegarde de tous les emplois est loin d’être garantie et on se demande si Ford a réellement l’intention d’assurer l’avenir du site », s’interroge le syndicaliste. Pour rappel, le 8 novembre à Bordeaux, le vice-président de Ford Europe, Ken McFarlan, avait confirmé le rachat du site girondin et annoncé sept projets (production de double-embrayage et reconditionnement de moteurs…) sauvegardant environ 700 des 1 600 emplois que compte le site. Mais, pour les 1 100 restants, c’est la grande inconnue.
Encore 1 100 emplois à préserver
D’autant, que fin 2011, l’usine doit cesser de produire des boîtes de vitesse pour Ford, car le constructeur n’utilisera plus ce modèle à partir de cette date. « Nous allons continuer à exercer la pression sur Ford et l’Etat pour garder un maximum d’emplois », prévient Philippe Poutou. Lors d’un vote « consultatif », le 16 décembre dernier, les huit élus du Comité d’entreprise avaient donné leur feu vert au rachat par Ford et aux projets industriels du constructeur. Les syndicats, qui ont déchanté plus d’une fois ces dernières années après de « beaux » discours de Ford, veulent se faire entendre et attendent toujours « un grand projet structurant qui leur ouvrirait des perspectives d’avenir », rappelle Gilles Penel, secrétaire du Comité d’entreprise. A cet égard, 2011 sera cruciale pour l’avenir du site de Blanquefort.
Photo : Ford – tous droits réservés
Nicolas César
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