Fondation Bordeaux Université met le cap sur les levées de fonds


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Fondation Bordeaux Université met le cap sur les levées de fonds

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/03/2012 PAR Solène MÉRIC

Partis à cinq en 2010, ils sont désormais dix membres fondateurs a abonder le capital de la Fondation. Après Jean-René Fourtou, SFR, Sanofi France, le Conseil régional d’Aquitaine, la Ville de Bordeaux, la CUB, Agfa Healthcare, la Banque Populaire Aquitaine et le Fonds des premiers grands crus de Bordeaux, EDF à la mi-février, vient de rejoindre le club. Un club dont le ticket d’entrée s’élève pour les entreprises au versement de 500 000 eurosau capital de la Fondation désormais dôtée de 5 millions d’euros.
Un beau montant qui pourtant ne satisfait pas encore son Président. « Nous avons décidé il y a deux ans que c’est le revenu du capital qui doit assurer les frais de fonctionnement et de communication de la Fondation. Or, à l’heure actuelle ces revenus nous amènent 200 000 euros par an, là où nous en dépensons 250 000… Or pour bien fonctionner, il nous faudrait350 000 euros ». En d’autres termes, d’ici deux ans, l’objectif est d’atteindre les 8 millions de capital et donc d’accueillir encore six nouveaux fondateurs. Voilà donc un premier objectif pour l’année qui débute, allié à celui de trouver « dans les fortunes locales » des entreprises volontaires à devenir « grands donateurs » pour participer à des projets spécifiques.

« Donner en retour à son Université »
Autre objectif pour 2012 : multiplier les levées de fonds. Un axe de travail sur lequel la Fondation a encore une marge de progrès importante. En effet, la première levée de fonds réalisée l’an dernier auprès des professionnels de la santé, s’est révélée assez peu convaincante.Sur 18 000 professionnels contactés seul 72 ont répondu… Un résultat qui « n’est pas fantastique »assume Jean-René Fourtou. Mais l’exercice, qui était une première pour la Fondation, s’avère « compliqué et lourd » et surtout « le mécénat ne fait pas partie de notre culture française » souligne Manuel Tunon de Lara, Président de l’Université de Bordeaux.
Mais pour lui la chose n’est pas impossible, « il faut donner plus d’informations sur la Fondation, sur l’Université et sur l’utilisation du don ». Jean-René Fourtou de compléter : « Après tout, les personnes auxquelles nous nous adressons sont passées par l’Université, dans un pays où les coûts des inscriptions sont très peu élevés par rapport à d’autres. Est-ce si anormal, une fois qu’on a réussi, de donner en retour à son Université ? D’autant que cette participation, elle est dans l’intérêt des jeunes, des étudiants. »

Vers une logique du tout-venant
En bref, tout un état d’esprit et une habitude à mettre en place, car la levée de fonds se renouvelle tous les ans. Pour autant, le directeur de la Fondation Rodolphe Gouin lui aussi y croit : « cette année l’opération va être également être menée auprès des professions juridiques ». Secteur d’activité par secteur d’activité, telle est pour l’instant la stratégie initiée, mais à long terme, « par effet tâche d’huile » la Fondation n’exclut pas d’en venir à la logique du tout-venant et du mécénat citoyen.

Photo: Aqui.fr

Solène Méric

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