Finitude – La littérature au coeur


Editions Finitude

Finitude - La littérature au coeur

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/03/2008 PAR Joël AUBERT

Entre les mains de l’éditeur, un petit rectangle crème. Sur lacouverture de carton tendre, une illustration, délicatement imprimée. Chez Finitude, les livres semblentun peu rares et précieux. À tel point que certains lecteurs les achètent tous, comme des objets de collections. À tel point qu’en décembre à Paris, un libraire du boulevard Saint-Germain, consacra sa vitrine entière à des ouvrages parus chez Finitude. “On fait nos livres avec du papier de qualité. C’est notre sens du livre”, explique Thierry Boizet.

Liittératures…

George Arnaud - Schtilibem 41Ces livres vous ne les retrouverez qu’au rayon littérature. Nouvelles, romans, journaux, correspondances, “la littérature est notre seule constante”, déclare l’éditeur. Chez Finitude, la ligne éditoriale est claire : “tout se fait au coup de coeur”. Ainsi vient de sortir, courant février, Schtilibem 41, une réédition d’un texte de Georges Arnaud, accusé d’avoir assassiné, en 1941, son père, sa tante et la bonne, à coups de serpe. Une langue violente et argotique, qui résonne comme un plaidoyer virulent pour l’innocence et la liberté. Mais chez Finitude, rares sont les rééditions : “en général, nous publions des inédits”. Thierry Boizet travaille, pour l’heure, sur la correspondance entre Georges Perros et Gérard Philippe, qui n’a encore jamais été publiée : “un livre qui va sans doute marcher”, d’après lui.

…pour public passionné

Chez Finitude, “un succès, c’est 3000 exemplaires vendus, un bide complet, c’est moins de 500, et en majorité, les livres se vendent de 1000 à 2000 exemplaires”, précise l’éditeur. “Il existe en France un lectorat de 5000 à 10 000 personnes pour la littérature pure et dure”, estime-t-il. Dans ces conditions, Thierry Boizet reconnaît que sur le plan matériel, “il ne se fait qu’un petit salaire”, même s’il ajoute qu’il a “de la chance de faire un métier excitant”. Le Salon du Livre qui aura lieu à Paris du 14 au 19 mars prochain est donc une aubaine pour Finitude : “c’est notre troisième année au Salon du Livre. Tous les ans nous y signons des contrats. Noustenons cette année un stand permanent, et nous avons déjà des rendez-vous toutes les heures pratiquement”.Finitude a de l’avenir.

Léo Peresson
 
 
 
 
 
 
 
 
Présence permanente au salon
 
Les Nouveautés
Les quais de Chicago (Stuart Dybek); Je suis simplement ce que je suis (Henry David Thoreau); Shtilibem 41 (Georges Arnaud); Cette fragilité, en dépit de tout ( Bertrand Runtz); Accoutumance à la nicotine (Thanassis Valtinos).

Un coup de coeur: La Reine du Technicolor de Jean-Pierre Enard, un roman en noir et blanc qui partant de la mort de l’actrice Lola Cortez dans le Paris de 1951 se présente comme un salut au cinéma français de l’après-guerre.
 
Editions Finitude – www.finitude.fr
 






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