Une première à Bordeaux… Et si on se faisait un sushi drive?


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Une première à Bordeaux... Et si on se faisait un sushi drive?

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/02/2013 PAR Julien PRIVAT

« Eat Sushi, bonjour ». Une voix sort des haut-parleurs de la borne de commande. Le client, assis tranquillement dans le siège de sa voiture, est guidé par l’intermédiaire d’un écran par le serveur. Les différents menus japonais défilent : riz, sushis, raviolis, nuggets, crevettes, yakitoris, makis, sashimis et même des burgers au poulet ou à la viande de kobe (wagyu). « Les clients nous demandent des conseils et nous leur montrons ce que nous avons à leur disposition », indique la directrice du restaurant Ariane Howa. Après avoir fait la sélection, le client rejoint une première caisse pour payer, puis une seconde afin de recevoir sa commande. Ensuite, il suffit de rentrer chez soi pour déguster ce festin. Pas besoin de se dépêcher, la nourriture japonais se mange la plupart du temps à température ambiante.

Une première en EuropeJusqu’à aujourd’hui, le drive n’était pas commun pour les enseignes de sushi. Il est vrai qu’elles étaient déjà adeptes de la livraison, du rolling bar ou de la restauration basique mais absentes de la restauration dite rapide. Finalement, c’est dans la banlieue bordelaise, au Haillan, qu’a ouvert le premier drive d’Europe.

L’idée a germé dans la tête de Mourad Benamer, président directeur général d’eat sushi, qui avait réalisé plusieurs constats : « J’avais remarqué l’évolution du drive sur la partie fast food et la grande distribution. Ce format est ancré totalement dans le quotidien des Français. Puis, les restaurants de sushi sont concentrés souvent dans les centres-villes. Il fallait innover donc nous nous sommes implantés en zone péri-urbaine. »

Le restaurant a ouvert ses portes le 9 décembre dernier. Le pdg se souvient du premier jour. « J’ai servi la première voiture. Je pensais d’ailleurs que les gens allaient rentrer dans la salle de restauration et spontanément ils se sont rendus à la borne du drive comme si elle était là depuis vingt ans », précise un peu surpris Mourad Benamer. Il est également possible de manger sur place mais, là encore, il y a une particularité ; la vente se fait au comptoir. Dans tous les cas, la direction promet de servir ses clients en quatre minutes. Cependant Ariane Howa veut améliorer ce temps d’attente. « Nous aimerions aller plus vite car quand lorsque les personnes patientent au volant de leur voiture, elles trouvent le temps long. »

Le drive suscite les curiositésDès que gens franchissent le seuil de la porte, ils sont accueillis avec un large sourire. « Nous essayons d’expliquer à nos nouveaux clients le concept et nous leur faisons découvrir nos menus. Nous sommes également très attentifs à leur remarque. Notre carte n’est pas fermée et elle risque même d’évoluer d’ici le mois d’avril. » Beaucoup venaient pour la première fois lundi dernier comme Thomas qui travaille dans une entreprise des alentours. « Ce soir j’ai voulu tester. J’aime beaucoup la cuisine asiatique. J’ai vu le drive en passant devant car c’est sur la route de mon domicile. » C’est également la première fois de Stéfan, livreur à domicile de surgelé. « J’ai l’habitude de manger japonais mais en me faisant livrer. J’ai appris son existence par le bouche à oreille et aussi avec la publicité sur les bords des routes comme je navigue pas mal. C’est un concept un peu à la mode. » Quant à Loïc, commercial d’une entreprise voisine, il a aussi franchi le pas. « Une collègue m’a conseillé d’essayer. J’y suis aller directement après le travail et comme j’aime beaucoup la cuisine japonaise j’espère que je ne serai pas déçu. Puis, au moins, il n’y a pas de problème de froid malgré le temps de trajet » dit-il arborant un large sourire 

Un succès certainLa formule porte ses fruits puisqu’en moyenne une centaine de voitures par jour s’arrêtent au drive. Puis après deux mois, les premiers chiffres sont tombés et ont été au-dessus des attentes. « Les études d’implantation que nous avions réalisées prévoyaient un chiffre d’affaires de 60 000 euros hors taxes. Nous avons doublé les objectifs », confie Mourad Benamer. Ce succès va en entraîner d’autres. Eat sushi se projette déjà et compte ouvrir trois nouveaux drives d’ici la fin de l’année notamment à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et dans la banlieue parisienne.  

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