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PUBLIÉ LE 29/04/2011 PAR Nicolas César« J’encourage les parents d’élèves à se mobiliser et s’ils n’ont pas gain de cause, chacun prend date et en 2012 nous rendrons à l’Education nationale les moyens de fonctionner », a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes cet après midi lors de sa visite à Ambarès-et-Lagrave. Ici, depuis janvier, des parents d’élèves sont mobilisés contre la fermeture d’une des six classes de l’école maternelle du bourg et d’un poste de Rased. « Les gens sentent bien qu’il y a une dégradation du niveau scolaire à cause de la suppression des postes et c’est la même mobilisation partout en France », a-t-elle ajouté. « Pour un adulte seul, s’occuper de près de trente élèves par classe ce n’est pas acceptable. Et qui vont être les victimes de cette coupe portée à l’Education nationale ? Ce sont les élèves déjà en difficulté et même les élèves moyens. On observe de plus en plus d’échec scolaire chez les élèves moyens », a souligné la candidate aux primaires au PS. Pour elle, il y a une « rupture de l’égalité républicaine ». Sa réponse est donc « d’investir dans l’Education, car c’est la meilleure façon pour un pays de s’en sortir ».
« Investir dans l’Education, la meilleure façon pour un pays de s’en sortir »
Par ailleurs, Ségolène Royal a évoqué la question du pouvoir d’achat des français. « Comment se fait-il qu’il y ait autant de gens qui souffrent en fin de mois, de retraités qui ont du mal à vivre ? La France n’a jamais connu un tel niveau de pauvreté », s’indigne la présidente de Poitou-Charentes. Elle a fustigé l’attitude des « banques qui n’ont jamais fait autant de profits » et suggéré de bloquer les prix de l’essence. Autre proposition : bloquer les prix de 50 produits de consommation courante dans la grande distribution ». « Je veux redonner aux citoyens le sentiment de sécurité globale. Aujourd’hui, il y a une insécurité dans tous les domaines. C’est le fondement de la République qui est touché », estime-t-elle. Enfin, interrogé sur les propos d’Alain Juppé qui l’accuse de bloquer le financement de la LGV Tours-Bordeaux, Ségolène Royal a répondu qu’elle avait signé un prêt de 80 millions d’euros à l’Etat. « Derrière, ce sont des sociétés privées. Et, c’est de la responsabilité de l’Etat. Je n’ai pas à subventionner l’Etat avec l’argent du contribuable. Comme ça, je n’augmente pas les impôts dans ma région », a-t-il répondu. A bon entendeur…
Nicolas César
Crédit photo : Nicolas César
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