En Gironde, les parents d’élèves occupent des écoles


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En Gironde, les parents d'élèves occupent des écoles

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/02/2012 PAR Nicolas César

L’inquiétude se lisait ce matin sur les visages des parents. Hyacine redoute « une école à deux vitesses ». A Cenon, par exemple, sur les six écoles, quatre vont perdre chacune leur poste de Rased. Pourtant, ces postes semblent essentiels. Ils sont un complément indispensable des professeurs des écoles pour encadrer des enfants en difficulté scolaire. Un aménagement du temps de travail leur est proposé pour retrouver l’entendement face au programme scolaire. Et, il y a une vraie demande. Que ce soit à Léon Blum, ou bien aux Cavailles, près d’une vingtaine d’élèves ont recours aux Rased pour pallier leurs difficultés d’apprentissage. Certains parents se sentent désemparés. Ils n’ont pas fait d’études supérieures, et leurs finances ne leur permettent pas de payer des cours privés à leurs progénitures. 

« Une politique de tri social, contraire à sa mission de démocratisation de l’éducation »
 90 postes de Rased sont menacés à la prochaine rentrée sur les 124 existants actuellement en Gironde. Mais, rien n’est encore définitif. Cette semaine, le Rectorat a fait part aux syndicats de ses projets en matière de suppression de postes dans le primaire, sur l’ensemble de la Région. On parle de 205 postes en moins à la rentrée 2012/2013. Un paradoxe. « Nous avons un département en pleine hausse démographique et il nous faudrait environ 300 postes d’enseignants pour être dans la moyenne nationale », lâche Soizic Le Lann, secrétaire départementale du Snuipp-FSU. Ce lundi, cette question était évoquée lors d’un comité technique à l’Inspection d’Académie à Bordeaux. L’artbitrage devrait être rendu public mercredi avec le nombre définitif de postes supprimés. L’ampleur de la manifestation peut donc laisser espérer aux parents que le chiffre sera plus faible que prévu. « C’est la casse de l’Education nationale et la preuve que ce gouvernement mène une politique de tri social, contraire à sa mission de démocratisation de l’éducation », considère Soizic Le Lann.

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

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