Elections cantonales en Gironde : victoire très symbolique de la gauche à Bordeaux II


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Elections cantonales en Gironde : victoire très symbolique de la gauche à Bordeaux II

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Publication PUBLIÉ LE 27/03/2011 PAR Nicolas César

« C’était ma campagne la plus difficile. En face, ils ont utilisé tous les moyens pour tenter de me battre », confie Michèle Delaunay. La battaile a été rude. La socialiste n’a remporté le canton de Bordeaux II qu’à 45 voix d’écart. Ce canton est très symbolique. C’est dans cette circonscription qu’Alain Juppé avait perdu son siège de député en 2007 face à… Michèle Delaunay. « Michèle Delaunay remporte à Bordeaux une grande victoire, elle pour qui Alain Juppé avait taillé un accord sur mesure avec le Modem et envoyé toutes les forces dans la bataille. C’est un revers cinglant pour le ministre d’Etat, cela remettra-t-il en question sa candidature aux législatives en 2012 ? », se demande Ludovic Freygefond. Plus généralement, l’UMP est passé près d’une lourde défaite. Yves d’Amécourt, le leader du groupe UMP en Gironde, qui s’était fixé pour objectif de gagner 3 à 8 cantons, a conservé son siège de justesse à Sauveterre-de-Guyenne grâce à 103 voix. A Bordeaux, Pierre Lothaire est le seul élu UMP à avoir été réélu, qui plus est, haut la main (58,98%) dans le canton de Bordeaux VIII. Au final, la gauche garde 27 cantons en Gironde, tandis que la droite en conserve quatre.

Le FN confirme qu’il faudra compter sur lui aux présidentielles
Mais, aujourd’hui, ce qui inquiète les socialistes ou les élus de droite, c’est la montée du Front national. « Je constate, que, sans état d’âme, les votes de droite et d’extrême droite sont venus s’additionner malgré les promesses faites par les grands leaders nationaux de l’UMP », s’indigne Philippe Madrelle, le président (PS) du Conseil général de Gironde. Pour preuve, les scores du FN sur le canton de Pauillac (40,18%) et Libourne (36,31%). A l’évidence, certains électeurs de droite n’ont pas écouté l’appel d’Alain Juppé à voter pour le candidat républicain. A un an des présidentielles, les abstentionnistes et ceux qui ont voté FN, pour la plupart issus des couches populaires veulent rappeler aux partis majoritaires UMP et PS qu’ils attendent des solutions concrètes pour sortir la France de la crise, du chômage de masse, et endiguer une pauvreté qui ne cesse de s’étendre.

                                                       Nicolas César 

Crédit photo : Aqui! 

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