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PUBLIÉ LE 07/03/2024 PAR Léo MarchandonLe Palais 2 l’Atlantique a accueilli ce jeudi la première journée du World Impact Summit 2024, un évènement qui se veut majeur, rassemblant acteurs et solutions pour la transition écologique. Deux jours dédiés aux professionnels de l’impact avec près de 200 speakers, et un Village des Exposants qui regroupe plus de 300 acteurs proposant des solutions techniques pour répondre à divers enjeux de transition.
Pour le premier acte de cette édition 2024, le WIS s’est aussi transformé en un rendez-vous politique : un “grand oral” des candidats aux Européennes autour de l’Europe et de l’écologie, avec un quart d’heure accordé à chaque parti politique ayant fait le déplacement. Têtes d’affiches de leur listes respectives, Léon Deffontaines (PCF), Manon Aubry (LFI) et Raphaël Glucksmann (PS/Place publique) ont fait le déplacement à Bordeaux. Pour les autres partis, David Cormand (EELV), Jean-Philippe Tanguy (RN) et Raphaël Schellenberger (LR) sont venus porter la parole de chacune de leur liste. Du côté du camp présidentiel en revanche, personne n’a fait le déplacement pour venir défendre la liste de Valérie Hayer.
Une étape de la campagne Européenne
Les différents camps ont ainsi pu défendre leur opinion sur l’agriculture, l’énergie ou encore les infrastructures de transports, avec la question de la LGV érigée en exemple. Sans surprise peut être vu la thématique du WIS, l’importance de l’écologie et la nécessité d’agir ont été soulignés par tous, mais les opinions divergent sur les modalités. Sur la LGV par exemple, si les violons sont accordés pour dire “le train, c’est bien”, tous n’imaginent pas la même infrastructure.
Raphaël Schellenberger a affiché son soutien manifeste au projet en soulignant les bienfaits du train à grande vitesse pour relier les zones urbaines et réduire le recours à l’avion, là où Manon Aubry estime plus important de se concentrer sur les trains régionaux pour reconnecter les zones périphériques. Partisan de l’intégration européenne, Raphaël Glucksmann préfère avancer la nécessité de mettre en place un grand chantier européen pour massifier l’utilisation du train, dans tous ses usages, et dans tout le bloc communautaire.
300 exposants tournés vers un avenir vert
Si le monde politique a accaparé l’attention le temps d’une conférence, l’évènement reste avant tout dédié aux acteurs « quotidiens » de la transition, qu’ils soient entrepreneur, associatif, consultant, financeur ou bien encore représentants de collectivités ou d’organismes publics. Ce sont eux qui ont guidé les débats autour de questions majeures comme la gestion de l’eau ou la finance durable.
En parallèle le Village des Exposants a rencontré un certain succès en regroupant une bonne part de l’activité sur place. Énergies renouvelables, gestion de projets, mobilités et transports, industrie verte, finance durable, protection des océans, numérique durable et tant d’autres : quelque 300 exposants, majoritairement français, sont venus exposer leurs solutions, couvrant un large panel d’initiatives à impact. L’occasion pour eux de se faire connaître mais aussi de resserrer les liens entre les différentes filières à impact, par la rencontre et les échanges que permet ce genre d’évènement.
Si les débats perdurent quant à la voie à suivre pour une transition écologique réussie, un tel rassemblement d’acteurs aussi variés au sein d’un même évènement souligne tout de même qu’une dynamique est bel et bien lancée autour de ces questions.
