Des lycéens dans la peau de députés européens


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Des lycéens dans la peau de députés européens

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/05/2017 PAR Carole Le Goff

La séance s’est ouverte sur une visio-conférence avec l’eurodéputé Jean Paul Denanot, qui a accepté de répondre aux questions des élèves, sur son métier ou les thèmes abordés actuellement en séance, après avoir explicité ses fonctions au sein du Parlement Européen.

La séance parlementaire tournait autour du « respect de la vie privée et de la protection des données à caractère personnel dans les communications électroniques. ». Les apprentis eurodéputés ont accepté de se donner à l’exercice parlementaire et ont pu mettre en scène leurs propres idées.

Un protocole rigoureux

Pour débattre sur ce thème, les étudiants ont du composer avec un protocole strict : les votes s’effectuaient dans les conditions réelles, à main levée: pour, contre et abstention sont comptabilisés, en plus d’une tenue vestimentaire et d’un langage appropriés. Un langage souvent ponctué de remarques ou expressions plus jeunes : chasser le naturel, il revient au galop ! Les étudiants se prennent au jeu au fur et à mesure, et n’hésitent pas à s’exprimer. C’est donc dans une ambiance légère mais studieuse que les jeunes ont partagé leurs opinions et pris la parole pour les justifier.

Simulation du Parlement européen par des lycéens à l'occasion du Une séance dans les conditions réelles

Une Présidente du parlement fictif préside la séance. Elle donne la parole tour à tour aux étudiants, et dirige les votes. La séance se déroule dans la salle qui accueille les vraies séances du Conseil Régional. Chaque article soumis à une modification est lu, présenté et des avis favorables et non favorables sont entendus. A la suite de quoi, les apprentis eurodéputés sont amenés à voter pour ou contre l’adoption de la modification, de l’ajout ou de la suppression de l’article en question.

Chaque étudiant entre dans la peau d’un eurodéputé et défend les idées de son parti politique. Ainsi, lorsque certains prônent une campagne de prévention pour que le consommateur soit mis au courant de la libre circulation de ses données informatiques telles que les cookies, d’autres privilégient l’idée que le consommateur doit être le seul décideur et être en mesure de se protéger de la diffusion de ses données. Quelques avis sortent de l’ordinaire, comme le fait de laisser aux individus la possibilité de choisir le degré de surveillance des forces policières sur leurs réseaux internet sur portable, tablette ou ordinateur. De plus, les thèmes abordés sont très actuels : plusieurs eurodéputés défendent l’idée que les entreprises devraient avoir accès aux casiers judiciaires des individus avant de les embaucher, ce qui serait appliqué automatiquement pour les fichiers S. Ces débats permettent alors de questionner les droits des individus, en fonction de leur sécurité, ou de la sécurité générale.

Au total, ce sont 17 amendements, créés par les jeunes qui ont été discutés, adoptés ou refusés. Après les avoir défendus ou attaqués durant un peu plus de deux heures, ils ont finalement voté le texte de loi à l’unanimité. 

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