newsletter
Devenir annonceur
3 min
PUBLIÉ LE 26/07/2024 PAR Corinne MerigaudEté olympique oblige, la BFM, propose depuis Limoges, un clin d’oeil aux J.O.avec l’exposition « Podium : les Jeux Olympiques racontés en 24 portraits » jusqu’au 31 août. L’équipe de la BFM a conçu une rétrospective en 24 portraits de personnalités symboliques des J.O. Au-delà des athlètes, ce sont des témoignages de la grande histoire de l’olympisme qui sont dévoilés sur ces panneaux inspirés de pages de magazines. Cette exposition a pour but de relier la grande histoire des Jeux à la petite à travers 24 personnages illustres ou surprenants qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire des JO par leurs exploits, leur engagement ou leur parcours de vie. Chacun traduit ainsi l’une des valeurs de l’olympisme.
De porcelaines urbaines à Renoir
Aux halles centrales, l’exposition « Porcelaines Urbaines » de Pablo Savón restera accrochée jusqu’en juin 2025. Cet artiste céramiste explore la perception de la porcelaine dans l’espace urbain. Il cherche la frontière entre l’art et le vandalisme en collant ses céramiques dans les rues en France comme à l’étranger. Sa série « CeraCera » est inspirée du style flop graffitis. Son travail s’articule autour de la coexistence du virtuel et du matériel, de l’ordonné et de l’aléatoire, du digital et de l’organique. En mêlant logiciels de modélisation numérique et travail à la main de la porcelaine, il propose des créations à mi-chemin entre ces deux univers.
Ville de Limoges Aux halles centrales, l’exposition « Porcelaines Urbaines » de Pablo Savón restera accrochée jusqu’en juin 2025. Cet artiste céramiste explore la perception de la porcelaine dans l’espace urbain.
Au Musée des Beaux Arts, l’exposition « Renoir et l’enfant » est en place jusqu’au 31 décembre. Il s’agit d’un prêt exceptionnel du musée d’Orsay pour célébrer les 150 ans de la première exposition impressionniste avec une toile intitulée « Portrait du jeune Fernand Halphen » peint en 1880. Le musée d’Orsay a voulu faire de cet événement une fête nationale en prêtant des œuvres impressionnistes à plusieurs villes de France dont Limoges, ville qui a vu naître le peintre Pierre-Auguste Renoir, figure de proue de l’impressionnisme. Quelque 150 œuvres ont ainsi été réparties sur le territoire français. Le musée des Beaux-Arts conserve déjà cinq toiles de Renoir, présentées aux côtés d’autres œuvres d’impressionnistes comme Berthe Morisot, Armand Guillaumin ou encore Joaquin Sorolla. La collection du musée de Limoges présente essentiellement des portraits dont plusieurs enfants comme le « Portrait de Jean » par Renoir ou « Les enfants de Gabriel Thomas » par Berthe Morisot.
Dans un autre style, le musée des Beaux-Arts présente aussi, jusqu’au 23 septembre, l’exposition « Vases communicants » de la plasticienne Natacha Baluteau. A travers la plume, l’encre, le feu et le cuivre, son travail évoque l’absence et la disparition, interrogeant les traces de ce qui reste. Ses oeuvres sont disséminées sur l’ensemble du musée. Ainsi, des salles d’archéologie jusqu’à l’étage où sont exposés des émaux, l’artiste convie les visiteurs à un voyage à travers le temps et l’espace, dévoilant un monde poétique où la présence et l’absence se répondent.
Chasse au trésor
A noter, le musée des Beaux Arts propose deux nouveautés pour cet été à commencer par une déambulation sonore en autonomie pour découvrir différemment une sélection d’œuvres. Après avoir scanné le QR code à l’entrée du musée, le visiteur se rendra dans les salles indiquées puis écoutera les extraits sonores. Chacun est la transcription d’une œuvre présente autour de lui et qu’il devra retrouver.
Autre nouveauté cet été une chasse au trésor. Il suffit de télécharger le PDF sur le site web du musée et de suivre les indications pour explorer le musée, de salle en salle, tout en répondant aux questions. Le challenge est de dénicher la cachette où sont dissimulés les badges qui récompenseront ce périple artistique qui dure 1h30 à 2 heures.
Un pont entre Kiev et Limoges
Ville de Limoges Exposition « Du Holodomor (la grande famine) à la guerre russo-ukrainienne » (1932-2024) au musée de la résistance
Le musée de la résistance, qui évidemment n’oublie pas de célébrer les 80 ans de la Libération par plusieurs expositions, présente également jusqu’au 23 septembre l’exposition « Du Holodomor (la grande famine) à la guerre russo-ukrainienne » (1932-2024) en partenariat avec le musée du Holodomor de Kiev. Pour comprendre les enjeux du conflit actuel, il faut remonter le cours de l’histoire et prendre conscience des traumatismes infligés par Staline à l’Ukraine. Le visiteur va découvrir la grande famine qu’il a volontairement organisée pour s’accaparer les richesses agricoles et minières de l’Ukraine et la russifier.
